Thienro Alassane Sall, ministre de l’énergie et du développement des energies renouvelables: Dépasser le débat et saisir les opportunités ... #aDakar

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Thienro Alassane Sall, ministre de l’énergie et du développement des energies renouvelables: Dépasser le débat et saisir les opportunités ...

Publié le samedi 15 octobre 2016 | Sud Quotidien

© aDakar.com par DF
Énergie: La BM et la SENELEC signent des accords
Dakar, le 14 août 2015 - Le Sénégal et la Banque Mondiale ont procédé à la signature à Dakar des accords pour la garantie partielle des risques du projet de production d’énergie indépendante de Taïba Ndiaye. Cet accord permettra à la SENELEC d`accroître ses capacités de production. Photo: Thierno Alassane Sall, ministre de l`énergie

Le ministre de l’Energie et du développement des énergies renouvelables, M. Thierno Alassance Sall, a invité les Sénégalais à «dépassionner le débat » sur le pétrole, en «parlant des vrais enjeux, notamment les opportunités à saisir pour tirer le meilleur de ces ressources naturelles». C’est ce qu’il a déclaré hier, jeudi 13 octobre, lors d’une conférence publique de l’Association des étudiants en science politique de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar(Ucad), autour du thème : ««Contrats pétroliers: Des textes à la pratiques».

Le conférencier Thierno Alassane Sall, ministre de l’Energie et des énergies renouvelables, invité par l’Association des étudiants en science politique de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), autour du thème: «Contrats pétroliers: Des textes à la pratiques», a lancé un appel aux Sénégalais pour «dépassionner » le débat sur le pétrole et de se concentrer sur les «opportunités à saisir aux fins de tirer le meilleur de ces ressources naturelles »

Il a auparavant rappelé le cadre réglementaire et juridictionnel (Loi 98-05 du 8 janvier 1998 portant Code pétrolier) du Sénégal, avec ses décrets d’application. Tout en rassurant que les contrats signés avec ces sociétés pétrolières, sont des «contrats-types», qui respectent les principes généraux des contrats du genre avec un bon cadre attractif, notamment de la spécificité du contrat de partage lorsqu’il s’agira de l’exploitation du pétrole. Et à partir de ce moment, le Sénégal aura la possibilité de gagner jusqu’à 65%. Ce, après avoir participé au capital d’investissement pour les grands travaux.

500 métiers à développer pour éviter l’expertise étrangère

A son tour Mamadou Faye, directeur général Petrosen a laissé entendre qu’il y avait quelques «500 métiers à développer autour de l’exploitation du pétrole ». Et pour cela, il urge de faire des efforts de planification en matière de formation. «Et ça, nous y sommes déjà», a-t-il expliqué.

Par ailleurs, il tenu à préciser que le nombre de géologues que disposent le Sénégal ne peuvent être tous recrutés par l’Etat. D’où l’invite faite au secteur privé sénégalais à anticiper dans les métiers dont le Sénégal aura un fort besoin de compétence. Notamment dans «les aéronefs spécifiques au pétrole», a renchéri M. Sall

Enfin, le tout dernier Premier ministre du régime Wade, Souleymane Ndéné Ndiaye a laissé entendre que le nœud du problème c’est l’implication du frère de Macky Sall dans le pétrole. A ce titre, il dira: «S’il veut mettre son frère à l’aise qu’il démissionne du pétrole ». Ceci pourra faire avancer les choses et faire jaillir la lumière. C’est toute la vérité que les Sénégalais veulent et attendent de cette affaire. Nous sommes dans la phase de recherche, d’exploration du pétrole et les résultats sont très concluants (importantes découvertes de pétrole et de gaz). Mais la polémique qui s’enflamme et offre l’opportunité à l’opposition de marcher, c’est le fait que le frère du Président soit impliqué dans cette affaire», a vigoureusement soutenu. Et de conclure: «Je suis prêt à témoigner sur tout ce que j’en sais afin que la lumière jaillisse. Tout ceci dans l’intérêt du Sénégal et des sénégalais», a clairement fait savoir l’ancien premier ministre du régime déchu.