Inquiétant ! L’invasion des profanateurs de sépultures au cimetière de Pikine fait naître la peur dans ce quartier. Hier, deux corps ont été exhumés avant d’être remis dans leurs tombeaux.
Alerte - Cimetière de Pikine : La ronde des profanateurs se poursuit
Nouveau choc ! 7 mois après les dernières profanations, le cimetière de Pikine a reçu hier la visite de malfrats. Inquiétant ! L’invasion des profanateurs de sépultures du cimetière de Pikine fait naître la peur dans ce quartier. Hier, deux corps ont été exhumés de leur tombeau, 7 mois après les dernières profanations. Les corps ont été découverts par un visiteur : Il s’agit d’une vieille dame et d’un bébé de 2 ans.
Informés de cette situation, les policiers et les sapeurs-pompiers se sont déplacés sur les lieux pour constater ces pratiques aux relents mystiques. Après les premiers prélèvements des flics, les deux corps ont été remis dans leurs tombeaux par les sapeurs-pompiers. La police a décidé encore d’ouvrir une enquête. Lors des dernières profanations, les autorités municipale et policière avaient promis de sécuriser le cimetière à travers l’éclairage des lieux. Mieux une association s’était engagée à terrasser plusieurs arbres pour dissuader les malfaiteurs. Face à cette recrudescence, les populations interpellent le ministre de l’Intérieur. «Nous voulons que cette affaire soit prise au sérieux. Il faut qu’on ouvre une enquête pour que ces profanateurs de cimetières puissent être arrêtés et jetés en prison», soutient Ousmane Sakho, habitant de la localité. Abdourahmane Ndiaye, notable du quartier, renchérit : «C’est incroyable comment une chose, qui persiste comme ça ne puisse pas être réglée par nos service de police. On a arrêté le gardien, des enquêtes ont été menées, il y avait même des éléments des services de la Dic qui sont venus ici mener des enquêtes. Mais depuis rien n’a été dit ou fait depuis l’arrestation du gardien. Nous interpellons le chef de l’Etat et lui demandons de prendre cette affaire en main pour rassurer les populations. Parce qu’on ne peut pas enterrer nos morts aujourd’hui et les revoir déterrés demain.»
Lors des dernières profanations, l’enquête ouverte par la police avait permis d’arrêter le fossoyeur Saher Gningue. Il a été placé sous mandat de dépôt pour pratiques de sorcellerie et tentative de profanation de tombes. Mais, les choses persistent.