Les sélections algérienne et libyenne qui prennent part au dernier tour des éliminatoires de la Coupe du monde 2018 se sont séparées de leur entraîneur après la première journée des qualifications jouée le week-end dernier.
Battue 0-4 par la RD Congo à Kinshasa, la Libye qui a du mal à avoir un championnat régulier à cause de la guerre civile, s’est séparée de l’Espagnol Javier Clemente.
En Algérie, le nul, 1-1, contre le Cameroun dimanche à Blida, a soulevé beaucoup de questions et selon les médias locaux, des joueurs algériens ont poussé le Serbe Milovan Rajevac à démissionner, mardi.
Après une entrevue avec le président de la Fédération algérienne de football (FAF), le technicien serbe arrivé il y a moins de deux mois, a préféré rompre à l’amiable son contrat, selon les mêmes médias.
Le technicien serbe aurait été pris à partie par certains de ses joueurs dans les vestiaires à la fin de la rencontre, indiquent les mêmes sources qui parlent de jets de chaussures et d’insultes de la part de joueurs mécontents d’avoir été mis sur le banc des remplaçants.
L’Algérie, numéro 1 en Afrique dans le classement FIFA, évolue dans le groupe C considéré comme le plus relevé dans la zone Afrique, en compagnie du Cameroun, de la Zambie et du Nigeria.
Lors de la prochaine journée, les Fennecs qui ont pris part aux deux dernières éditions de la Coupe du monde en 2010 et 2014 (huitième de finale), iront jouer contre les Super Eagles du Nigeria, leaders du groupe après leur victoire (2-1) à Lusaka contre les Chipolopolo de Zambie.
Quant à la Libye, éliminée de la CAN 2017, elle n’a beaucoup de chances pour prendre part à la prochaine phase finale du Mondial, dans un groupe composé de la RD Congo, de la Tunisie et de la Guinée.
A cause de la guerre civile, elle est obligée de recevoir ses adversaires dans les pays voisins. Contre la Tunisie, le 11 novembre, pour la 2-ème journée des éliminatoires de la Coupe du monde, elle jouera à Oran (Algérie).