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Me Sidiki Kaba, Garde des Sceaux, ministre de la justice |
Le ministre de la Justice, qui présidait la finale de la zone II/A de l’Odcav de Tamba dont il était le parrain, s’est prononcé sur l’affaire Petrotim. Pour Sidiki Kaba, le Premier ministre a donné toutes les informations relatives à la question. Cependant, ceux qui ne veulent rien entendre n’entendront rien et continueront de faire toujours dans la délation et dans l’affabulation. Toutefois conseille-t-il, «il faudrait souhaiter au pays et à ses habitants un avenir de paix et non l’apocalypse».
«Partout où il y a l’odeur du pétrole, c’est la guerre, là où il y a l’odeur du gaz, c’est l’affrontement», constate Sidiki Kaba. «Nous avons toujours et tout le temps vécu sans le pétrole ni le gaz, et cela, dans l’union et la cohésion et dans tout ce qui nous permet de faire la fierté du Sénégal», martèle le ministre de la Justice. «Tous les arguments, tous les dossiers relatifs à l’affaire Petrotim sont dans le net et le Premier ministre s’en est prononcé de la plus claire des manières. Ceux qui veulent savoir peuvent et ont la possibilité de le faire, par contre, ceux-là qui veulent faire dans la dénégation, dans l’affabulation sont libres», explique le patron de la chancellerie. «Néanmoins, le gouvernement quant à lui, continuera de travailler et à s’occuper des préoccupations des Sénégalais et ne se laissera point distraire par ceux qui gèrent le ministère de la parole», rappelle Sidiki Kaba.
Sur la mutinerie de Rebeuss, le garde des Sceaux fait état de beaucoup de désinformations à ce niveau. «Nous avons dit ce qu’il y avait. Il y avait près de 2100 détenus dont 600 ont voulu forcer la porte. Il y aurait eu un massacre», explique-t-il. «Heureusement qu’il n’y a eu qu’un seul cas de décès, en la personne de Ibrahima Fall. Tous les engagements que j’avais pris sont en train d’être respectés. J’avais dit qu’il y aurait autopsie, elle est faite, j’avais promis qu’il y aurait enquête, elle est en cours. Le reste, c’est de l’affabulation», souligne le ministre. «Il faudrait aussi que les Sénégalais sachent ce qu’ils veulent. Les prisons sont les seuls lieux où l’on peut amener ceux qui sont en conflit avec la loi», explique Sidiki Kaba. Cependant, reconnaît-il, «les prisons sont vétustes car, datant des années 1893, à cause d’une grande superstition».
Tordre le cou à la superstition
Le ministre annonce la construction de prisons dans le pays. Pour cela, «il faut tordre le cou à la superstition qui avait fait que depuis plusieurs années, aucune prison n’a été construite dans le pays. Des réformes sont aussi en train d’être faites pour la modernisation de la justice sénégalaise», fait comprendre Sidiki Kaba. Qui annonce : «Des alternatives d’aller en prison sont aussi en vue avec les peines de travaux d’intérêt général. Ce sera aussi une façon de désengorger les prisons».
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