La quasi-totalité des quotidiens sénégalais reçus mardi à APA mettent en exergue la plainte déposée hier par Me El Hadj Diouf, avocat de Frank Timis, qui a décidé d’ester en justice des membres de l’opposition et de la société civile pour diffamation dans l’affaire des contrats pétroliers.
«Timis tient son onze de départ», titre Le Témoin qui souligne que Frank a porté plainte pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles.
Le journal informe que la première plainte vise Malick Gakou, Malick Ndiaye, Abdoul Mbaye, Mouth Bane, Adama Gaye, Ousmane Sonko, Mamadou Diop Decroix, Birahim Seck, Mamadou Lamine Diallo, Baba Aïdara et Alioune Guèye.
«Plainte de Frank Timis contre les leaders de l’opposition et de la société civile-Le Procureur saisi pour sortir Sall du Timis», note L’Observateur.
Selon nos confrères, «les personnes visées» parlent de cirque et déversent leur colère sur l’avocat et son client.
«Ça chauffe sur la scène politique», constate Le Populaire, non sans rappeler que Timis et Aliou Sall attaquent l’opposition par une plainte avec une première liste de 11 personnes.
Parlant de «contre-offensive», L’As note que «Me El Hadj Diouf ouvre les hostilités».
Ce qui pousse EnQuête à parler de «branle-bas de combats» avec «Timis qui met en exécution sa menace».
«Silence, on tourne», titre La Tribune.
De son côté, Sud Quotidien insiste sur cette enquête sur l’islam radical au Sénégal et affiche «ces jeunes prêts à devenir djihadistes».
Le journal qui cite l’enquête de l’Observatoire des radicalismes et conflits religieux en Afrique dénommé Timbuktu institue précise que 10% des jeunes sénégalais sont prêts à s’engager dans le jihadisme.
«Etude-Pauvreté, chômage, etc. La banlieue se radicalise. Des femmes prêtes à aller faire le jihad», ajoute Le Quotidien.
«Menaces terroristes-La plus grande vulnérabilité du Sénégal révélée», note de son côté Le Populaire.
Le Programme d’urgence de développement communautaire (Pudc) fait la Une du Soleil qui informe que «157 forages (ont été) réalisés en un an, 81 en cours».