L’intégration de la biodiversité dans nos politiques économiques doit se refléter dans "nos stratégies nationales, nos plans de développement et nos comptabilités nationales" a soutenu, jeudi à dakar, Ramatoulaye Ndiaye Dieng, secrétaire générale du ministère de l’Environnement et du Développement durable.
"L’ essentiel de la croissance économique est soutenu par la richesse et la bonne santé de notre biodiversité et nous sommes impactés par les effets des changements climatiques" a dit Mme Ndiaye.
Elle présidait l’ouverture d’un atelier régional préparatoire de la 13ème conférence des parties à la convention sur la diversité biologique sur le thème : "L’Afrique de l’Ouest vers la COP 13 : quelle stratégie régionale ?"
Pour elle, "la COP 13 est une occasion de partager ces préoccupations et de mobiliser nos efforts pour soutenir nos ambitions".
Pour y arriver, selon la secrétaire générale, il faut définir ensemble les grandes orientations des besoins et bâtir la stratégie des interventions pour une participation réussie à la COP 13 sur la biodiversité.
"L’importance des décisions qui seront prises lors de cette COP 13, justifie largement que nos pays puissent identifier et analyser les principaux enjeux et les impacts de ces décisions sur nos politiques et stratégies de conservation de la biodiversité et leurs interactions sur le développement de nos Etats" a-t-elle souligné.
Cet atelier est organisé par le Partenariat régional pour la conservation de la zone côtière et marine en Afrique de l’Ouest (PRCM) qui, depuis plusieurs années accompagne les Etats de la sous région à répondre à leurs engagements d’une part, mais aussi, à soutenir les cadres de dialogue pour la construction de positions concertées des Etats de la sous région, a ajouté Ramatoulaye Ndiaye Dieng.