L’attaquant sénégalais, Moussa Sow, de retour en équipe nationale après plus d’un an d’absence, est l’un des atouts sur lesquels peut miser le sélectionneur national Aliou Cissé, pour réussir une bonne entrée en matière dans le cadre du dernier tour des éliminatoires du Mondial 2018.
Agé de 30 ans, l’attaquant de Fenerbahçe (élite turque) peut jouer sur son expérience pour permettre au Sénégal de participer au Mondial pour la deuxième fois de son histoire, après une qualification haut la main pour la prochaine édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), prévue en 2017.
L’ancien attaquant de Lille (France), qui a quitté les Emirats Arabes unis (Al Ahly) pour la Turquie à la faveur du dernier Mercato, arrive à un moment où le titulaire habituel en pointe, Mame Biram Diouf, est forfait pour le match contre le Cap-Vert.
L’équipe nationale du Sénégal rencontre celle du Cap-Vert, samedi, à partir de 20 heures, au stade Léopold Sédar Senghor, à Dakar, en match comptant pour la première journée du dernier tour des éliminatoires de la Coupe du monde 2018.
Moussa Sow, considéré comme l’un des plus anciens du groupe de performance pour cette rencontre contre le Cap-Vert a étrenné son premier maillot national en août 2009 alors que le Sénégal venait d’être éliminé de la CAN 2010 et du Mondial de la même année.
Les résultats de la sélection nationale ne plaidaient pas en faveur d’une arrivée massive des binationaux en dépit de la nouvelle législation prise à cette période par la FIFA d’autoriser les joueurs qui n’ont joué que dans les sélections de jeunes de changer de nationalité.
En plus, l’élimination de la sélection nationale des grandes compétitions de 2010 contre la Gambie (1-1) avait refroidi ses plus chauds partisans. Toutefois, l’arrivée de Moussa Sow était considérée comme le signe que rien n’est perdu pour son avenir à moyen terme.
Avec Issiar Dia qui avait quitté les Bleuets (Espoirs français) en plein regroupement en 2008 pour débarquer chez les Lions, on voyait des signaux encourageants.
Tout au long de sa carrière, l’ancien lillois meilleur buteur de la Ligue 1 en 2011 avec 25 réalisations, est perçu comme un coéquipier modèle capable de déclencher tous les rêves.
Pour le premier match des éliminatoires de la CAN 2012, Moussa Sow a ouvert le score pour les Lions qui ont finalement remporté le gain (4-2) du match à Lubumbashi contre la RD Congo.
Si Mamadou Niang avait réussi un triplé, l’ouverture du score par Moussa Sow avait mis en orbite des Lions qui partaient dans l’inconnu avec leur nouvel entraîneur, Amara Traoré et après une élimination douloureuse aux compétitions de 2010.
Lors de la CAN 2012 en Guinée Equatoriale, Sow a également porté les habits de déclencheur des rêves pendant quelques minutes en égalisant contre la Guinée Equatoriale qui venait de prendre l’avantage lors du deuxième match de poule.
Mais finalement, un deuxième but équato-guinéen avait fini d’enterrer ses rêves de retour dans la compétition après un premier revers (1-2) contre la Zambie lors du match d’ouverture à Bata combiné à cette seconde défaite (1-2).
Samedi contre le Cap Vert, Aliou Cissé qui va devoir chercher une solution en pointe avec l’absence de Mame Biram Diouf pourrait tenter de lui confier les clefs de la maison pour apporter sa puissance et son expérience de ses matchs de haut niveau où il faut convertir la moindre occasion.
Pour un footballeur qui a déjà joué les derbys stambouliotes et un certain Sénégal-Cameroun en 2011, la pression d’un premier match éliminatoire de la Coupe du monde, ne doit pas être la mer à boire.