C’est une bonne nouvelle pour le tourisme : la Casamance n’est plus classée zone à risques. Le ministère français des Affaires étrangères qui a redessiné hier la «Carte Conseils aux voyageurs». La note publiée hier par le Quai d’Orsay (www.diplomatie.gouv.fr) explique : «Suite à l’amélioration de la situation sécuritaire en Casamance, il est désormais possible de se rendre dans cette région en faisant preuve d’une vigilance renforcée.
Les voyageurs désirant se rendre dans ces zones, en particulier les membres d’associations, sont invités à consulter le site de l’Ambassade de France au Sénégal.» Il y a par contre quelques restrictions : «En raison de plusieurs incidents sécuritaires signalés dans ces zones, il reste fortement déconseillé de rouler la nuit et de circuler à proximité des frontières avec la Gambie et la Guinée-Bissau. Les déplacements sur les axes principaux, et notamment sur la route «transgambienne», entre Ziguinchor et Sénoba, via Bignona, entre Ziguinchor et Cap Skiring, sont à privilégier, exclusivement en journée.» Selon Paris, «la zone délimitée par le littoral, la route Ziguinchor-Cap Skiring et le fleuve Casamance demeurent accessibles aux visiteurs. La zone hôtelière de Cap Skiring ne présente aucun danger particulier».
Par ailleurs, la France estime que dans le contexte des attentats de Bamako, Ouagadougou et Grand-Bassam, il convient de tenir compte de la menace terroriste régionale sur les pays d’Afrique de l’Ouest, y compris le Sénégal. «Une vigilance accrue est nécessaire», insiste-t-elle. C’est dans ce cadre que «la sécurité des emprises officielles françaises au Sénégal, en particulier celles qui reçoivent du public, fait l’objet d’un renforcement préventif des mesures de sécurité (contrôle strict des visiteurs, protection armée, interdiction de stationner à proximité)».