Le Secrétaire général du Mouvement pour le socialisme et l’unité (MSU), Massène Niang et ses camarades dénoncent une impréparation manifeste de l’ouverture des classes de 2016-2017. Et appellent les collectivités locales à s’atteler à la tâche dès lors que c’est de leur compétence.
Le Mouvement pour le socialisme et l'unité (MSU), dans une déclaration parvenue hier à EnQuête, dénonce ‘’une impréparation manifeste de l'ouverture des classes, comme d'ailleurs à l'accoutumée’’. Le Secrétaire général dudit parti, Massène Niang et ses camarades souhaitent dans la note ‘’une diligente implication des collectivités locales dans cet événement dès lors que cette fonction est une compétence transférée’’. Selon eux, ‘’les communes urbaines et rurales doivent faire l'état des établissements de leurs terroirs et évaluer les aménagements urgents et nécessaires à réaliser avant l'ouverture des classes. Ce travail devant se faire en relation avec les autorités départementales et aussi avec l'implication des associations de parents d'élèves et les organisations de la société civile’’.
Il s’agit, selon les amis de Massène Niang, ‘’de mettre les élèves dans de bonnes conditions d'études, qui passent nécessairement par un environnement sain et hygiénique’’. Pour eux, ‘’les images diffusées récemment par la presse sont inquiétantes et s'expliquent par cette impréparation permanente flagrante et inquiétante de ces institutions et organisations qui doivent assumer des compétences dans ce domaine’’. C'est pourquoi ils estiment que ‘’ce slogan, même considéré comme un vouloir légitime, "ubi tey Jang tey", est presque impossible dans certains endroits’’.
Se prononçant par ailleurs sur la campagne agricole 2016-2017, l’allié de Moustapha Niasse et ses camarades disent constater des ‘’améliorations et des résultats appréciables dans cette première phase de production, de préparation et de réalisation de la phase terminale pour un bon hivernage’’. Mais ils attirent toutefois l'attention des structures concernées pour la préparation d'une bonne campagne de commercialisation, de prendre des dispositions efficaces pour que la mise en marché des produits de rentes des producteurs ne favorise pas les intermédiaires ‘’véreux’’ au détriment des exploitations familiales qui subissent déjà les effets néfastes de l'exode rural.
Ils demandent ainsi aux organisations d'assistance au monde rural tels que le CNCR et autres de renforcer le système d'organisation des producteurs à la base et promouvoir une concertation entre les acteurs concernés par les différentes campagnes de mise en marché des productions des paysans, pour éviter leur bradage dans les marchés hebdomadaires, avec la pratique du "mbàppàt".