Le Haut conseil pour le dialogue social (HCDS), mis en place en mars 2015, est soumis à une feuille de route qui permettrait une évaluation de son action, à la fin de son mandat, en 2018, a indiqué mardi sa présidente, Innocence Ntap Ndiaye.
"Nous avons une feuille de route pour pouvoir, à la fin du mandat, mesurer notre efficacité", a déclaré Mme Ndiaye, invitée de la rédaction de l’APS, réaffirmant son ambition de faire en sorte que "le dialogue social soit une réalité au Sénégal", même si "beaucoup de choses ont été faites en la matière".
Dans cette perspective, les actions jusque-là entreprises par le Haut conseil pour le dialogue social ont été répertoriées dans un rapport soumis au président de la République en mai dernier, a signalé sa présidente.
"Le gouvernement, le patronat et les syndicats doivent être au même niveau" d’information dans ce domaine, même s’il est difficile de parvenir à un tel équilibre, a fait valoir Innocence Ntap Ndiaye.
Elle s’est réjouie de ce que le Haut conseil pour le dialogue social, fort d’une trentaine de membres œuvrant pour la stabilisation de l’espace social ainsi, s’est imposé comme "un organe de régulation dans divers secteurs d’activités de la vie du pays".
Il regroupe cinq commissions tripartites (syndicats, gouvernement, patronat) dont chacune est placée sous la tutelle d’un président de commission, a expliqué Mme Ndiaye.
Ses principaux attributs concernent la formation des acteurs, l’extension de la protection sociale au profit des couches les plus défavorisées, sociales, l’apaisement du climat social et la promotion du genre, a-t-elle détaillé.
"Nous travaillons sur la base des saisines qui proviennent parfois du patronat ou des travailleurs’’ de secteurs tels que l’éducation, la santé et la justice, a souligné la présidente du Haut conseil pour le dialogue social.
"Nous avons scellé, sur cette base, des actions de prévention, de facilitation et de médiation’’, selon la nature du différend à propos duquel le Haut conseil pour le dialogue social est appelé à mener une médiation, a-t-elle poursuivi.
"C’est à partir de là que des recommandations sont faites. Plusieurs dossiers ont été résolus avec l’entregent du Haut conseil", a conclu Innocences Ntap Ndiaye.