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L’alliance AFP-APR en exergue dans les quotidiens
Publié le mardi 11 mars 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise




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Les quotidiens parvenus mardi à l'APS se font l'écho de la réunion du Bureau politique de l'Alliance des forces de progrès (AFP), à l'issue de laquelle le parti du président de l'Assemblée nationale, Moustapha Niasse, a confirmé son alliance avec l'Alliance pour la République (APR), le parti du président de la République Macky Sall.

"Moustapha Niasse a été on ne peut plus clair, lors du Bureau politique de son parti, hier (lundi). Le patron des progressistes n'entend pas se présenter devant Macky Sall et ne cautionnera aucune candidature qui visera à défier Macky Sall", rapporte L'Observateur.

"Niasse cède l'AFP à Macky" Sall, le chef de l'Etat sénégalais dont il est un des alliés les plus solides, affiche sans ménagement le quotidien Enquête, avec à l'appui cet avertissement du chef de file des progressistes à l'endroit de ses ouailles : "Celui qui veut s'opposer, je ne le financerai pas".

De fait, Moustapha Niasse, par ailleurs président de l'Assemblée nationale, "gèle les ambitions présidentielles de son parti", selon ce journal. "Par +loyauté+, note-t-il, l'Alliance des forces de progrès (AFP) exclut toute idée d'affronter le parti au pouvoir, l'Alliance pour la République (APR), à la présidentielle de 2017 (…)".

"Les responsables de l'Alliance des forces de progrès qui n'épuisent pas la ligne actuellement tracée par son secrétaire général devront partir. Si on se fie en tout cas aux déclarations faites par Moustapha Niasse, au terme de la rencontre du Bureau politique (de ce parti), tous ceux qui se mettront contre Macky Sall, seront obligés d'aller voir ailleurs", écrit le quotidien L'As.

"Rien ni personne ne me poussera à être déloyal et personne ne détruira ma relation avec le président" de la République Macky Sall, assène le leader de l'AFP, dans des propos rapportés par le même journal, qui affiche : "Niasse se donne corps et âme à Macky".

"L'actuel khalife général des politiciens, Macky Sall, a reçu l'allégeance +le Djebelou+ d'un talibé de taille en la personne de Moustapha Niasse. Ce dernier est son dauphin constitutionnel", avance le billettiste de Direct Info, dans un style tout en ironie.

"Après avoir domestiqué la société civile, les syndicats, l'AFP, il ne lui reste qu'à mettre au pas le Parti socialiste qui n'est pas né de la dernière pluie. Même si Tanor semble être le ténor de la Sainte Alliance", ajoute-t-il.

La Tribune, pour sa part, fait observer que Moustapha Niasse "écarte (Malick) Gackou et embarrasse Macky (Sall)". "Le progressiste en chef va donc continuer à tenir le timon d'une formation dont la plupart des dirigeants vont devoir continuer à ruminer leur frustration. A moins de sonner définitivement la dissidence", écrit ce quotidien.

D'où la Une de Sud Quotidien. "Le choc des ambitions différé", affiche ce journal en illustrant sa Une d'une image, côte-à-côte, de Moustapha Niasse et de El Hadj Malick Gackou, jusque-là considéré comme le numéro deux de l'Alliance des forces de progrès (AFP). S'y ajoute que M. Gackou ambitionnerait de succéder à M. Niasse pour donner corps à ses ambitions sur le plan national.

D'autres quotidiens s'intéressent à l'audition de personnalités de l'Alliance pour la République (APR) à Matam, suite aux scènes de violence notées il y a quelques jours au sein du parti présidentiel, en particulier lors de l'installation du comité électoral local de cette formation.

Indisposé par des jets de pierre qui le visaient, lui et ses partisans, lors de ce rassemblement, le député Farba Ngom, un proche du président Macky Sall, en était venu à tirer des coups de feu en l'air.

Depuis, M. Ngom, qui se présente comme le griot attitré du chef de l’Etat, Macky Sall, se trouvait crédité d'une mauvaise image dans l'opinion, selon la presse qui s'est fait l'écho de l'émotion suscitée par ce geste de ce député de l'APR.

"La police entame des auditions, le procureur reçoit des menaces", résume L'Observateur. "Le procureur du Tribunal régional de Matam, Cheikh Diakhoumpa, pour avoir pris l'initiative de faire régulièrement convoquer de hauts responsables de l'Alliance pour la République (APR), a reçu hier une demande d'explication de la part du procureur général de la région de Saint-Louis, Sarobé Gningue", signale L'As.

"Mais à en croire des sources proches du magistrat, ce dernier reste inébranlable. Pour preuve, le maire de la localité Mamadou Mory Diaw et le PCA de la SONES Mody Sy ont été entendus hier par les limiers. Farba Ngom passe jeudi", indique le même journal.

"Le procureur de Matam refuse de céder aux pressions" (Le Populaire) et "charge sa tutelle" (Le Quotidien). "J'irai jusqu'au bout", affirme Cheikh Diakhoumpa, dans des propos rapportés par Le Tribune. Il se dit "prêt à démissionner", le cas échéant.

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