Le directeur général de l’Agence de développement municipal (ADM), Cheikh Issa Sall a dit, dimanche à Mbour, sa volonté d’être à la pointe du combat contre le non enregistrement des élèves à l’état-civil.
"Nous menons ce combat depuis maintenant six mois en collaboration avec des enseignantes de l’école Tafsir Demba Sall très touchée par ce problème, au même titre que les quartiers périphériques de la commune de Mbour où beaucoup d’élèves risquaient d’être exclus du système faute de pièce d’etat-civil", a indiqué M. Sall lors d’une cérémonie de remise de kits scolaires à des élèves.
"Nous sommes en train de prendre toutes les dispositions nécessaires pour porter le plaidoyer au niveau des parents pour qu’ils puissent déclarer leurs enfants à la naissance. Et pour ceux qui ne l’ont pas encore fait, de se rapprocher des autorités municipales et judiciaires pour avoir des jugements permettant à leurs enfants de disposer de pièces pour poursuivre correctement leur cursus scolaire", a encore dit Cheikh Issa Sall.
Selon lui, cette situation constitue "un frein à la promotion du capital humain et à la préservation des conditions d’un développement durable".
D’où l’urgence, selon lui, de faire le plaidoyer pour que "jamais des élèves ne soient privés d’examens faute de pièce d’etat-civil".
"Nous ne sommes pas un mouvement de plus. Nous sommes un cadre de réflexion et d’actions qui travaille exclusivement à l’amélioration des conditions de vie et d’existence des populations", a soutenu M. Sall, par ailleurs président du mouvement "Agir avec Macky pour le développement de Mbour" (AMDEM).
AMDEM s’emploie également à "l’autonomisation économique et sociale des femmes et des jeunes, mai aussi au repositionnement de la ville de Mbour comme locomotive du département", a-t-il ajouté.