Un atelier de sensibilisation sur les violences faites aux enfants initié à l’intention des leaders d’opinion, chefs religieux, coutumiers, communicateurs traditionnels, etc. a été clôturé, ce vendredi, a constaté l’APS.
Organisée par le Comité départemental pour la protection des enfants, cette rencontre de deux jours a permis "d’avoir un cadre de concertation pour échanger sur les mutilations génitales faites aux enfants et tout un chacun a pu donner librement son point de vue sur les violences faites aux enfants" a indiqué le chef du service départemental du développement communautaire de Matam, Hamdalla Mbengue.
M. Mbengue a expliqué que cet atelier financé par l’UNICEF a aidé à "dérouler des activités de sensibilisation avec l’aide des porteurs de voix pour amener les parents à des meilleurs sentiments".
"Nous constatons que malgré les efforts fournis, les chiffres n’évoluent pas. Espérons qu’avec l’argumentaire médical fourni, le taux d’abandon de l’excision va baisser" a-t-il souhaité.
Pour sa part, l’imam, Thierno Ahmad Sall a soutenu que "l’excision ne devrait pas poser un problème car on devrait laisser à tout un chacun de pratiquer librement ses croyances". Le religieux a ajouté qu’"avec l’argumentaire médical entendu, chaque personne est averti des conséquences graves que peut engendrer l’excision".