Financé à coût de milliards, le Projet d’Appui à la Sécurité Alimentaire (PASA) qui sera lancé par le ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural et celui de l’Elevage et des Productions animales entend améliorer la sécurité alimentaire et les revenus des producteurs et promouvoir l’emploi des jeunes dans les régions de Louga, Matam et Kaffrine.
Les ministres de l’Agriculture et de l’Equipement Rural, Dr Pape Abdoulaye Seck et de l’Elevage et des Productions animales, Mme Aminata Mbengue Ndiaye, procéderont aujourd’hui, mardi 11 mars 2014 au lancement du Projet d’Appui à la Sécurité Alimentaire des régions de Louga, Matam et Kaffrine (PASA Lou Ma Kaf).
Cette initiative financée à coût de milliards de nos francs vise à améliorer la sécurité alimentaire ainsi que les revenus des ruraux, en ciblant trois régions vulnérables du Sénégal soumises aux aléas climatiques. Ce sont les régions de Louga, Matam et Kaffrine.
Le communiqué parvenu à notre rédaction hier, lundi indique que ce projet facilitera “l’accès des petits producteurs, des femmes, et de leurs organisations à des infrastructures agricoles et pastorales diversifiées, notamment en matière de maîtrise de l’eau, de stockage et de désenclavement, ainsi qu’à des technologies, services et formations adaptés”.
Au terme du projet, les principales réalisations attendues s’articulent autour d’un appui à la mise en valeur de 2110 ha de terres par la maîtrise de l’eau (1600 ha de bas-fonds, 450 ha de périmètres, 60 ha de jardins), l’organisation de 25 unités pastorales à partir de 8 nouveaux forages et 10 forages réhabilités, la construction de divers bâtiments (18 bâtiments d’exploitation, 30 parcs de vaccination, 25 hangars de stockage de fourrage, 120 chèvreries/bergeries et 60 poulaillers) et la réalisation de 120 km de pistes rurales et des actions de formation, de structuration en direction de plus de 30.000 producteurs.
Le PASA touchera une population de “390.000 personnes (60% de femmes), avec une attention spécifique pour l’emploi des jeunes (2900 emplois directs) et la résilience au changement climatique. Il générera une production végétale et animale estimée respectivement à plus de 22000 et 5000 tonnes, et procurera des revenus pouvant dépasser trois millions F Cfa/an par exploitation”, indique le communiqué.