Jadis absent, pour ne pas dire inconnu, le marathon devient de plus en plus présent dans le calendrier des manifestations de l’athlétisme sénégalais jusque-là meublé par un semi-marathon de Dakar aussi irrégulier qu’impopulaire.
Pas moins de trois marathons sont au programme. En février dernier, la société française de BTP Eiffage a, pour marquer ses 90 ans de présence au Sénégal, lancé la 1ère édition du marathon international de Dakar, remportée par le Kenyan Yator Bellor.
La manifestation a été rehaussée par la présence de la légende vivante de l’athlétisme, l’Ethiopien Hailé Gebreselassie, invité d’honneur de la manifestation.
Le promoteur n’écarte pas l’idée de pérenniser le marathon international de Dakar dont les objectifs sont de positionner la capitale sénégalaise dans le circuit mondial, de favoriser la détection de jeunes talents et la promotion touristique de la destination Sénégal.
La Petite Côte (80 km de Dakar) s’est également dotée d’un marathon international dont la 2ème édition est prévue du 25 au 27 novembre prochain.
Selon ses organisateurs, le marathon international de la Petite Côte participe de la promotion de la destination de cette zone touristique.
Dernière manifestation annoncée, le Marathon de Dakar dont la 1ère édition est prévue les 15 et 16 avril 2017. Il est organisé par Sébastien Bottari, le directeur général de l’Agence Zénith Sports, basée à Genève (Suisse).
Quelque treize mille personnes sont attendues sont attendus à cette manifestation, selon organisateurs, précisant qu’une vingtaine de coureurs internationaux issue de cinq nationalités différentes également pressentis.
«Dakar est non seulement une terre du sport mais aussi 80 pour cent de nos partenaires et sponsors y sont présents », a expliqué le promoteur, lors d’une conférence de presse tenue la semaine dernière dans la capitale sénégalaise.
Sébastien Bottari, qui soutient avoir un engagement de trois ans avec l’Etat du Sénégal pour l’organisation de la manifestation, indique que «l’objectif est de marquer dans les calendriers de chacun la date du marathon de Dakar, de sensibiliser contre certaines maladies et de mettre en valeur la capitale».
Avant le lancement de ces marathons, Dakar ne disposait que d’un semi-marathon peu connu du grand public et à la tenue irrégulière.
BD/of/APA