L’inspecteur Moussa Faye, en service à la direction de l’enseignement élémentaire, a mis en exergue lundi le rôle des communautés dans le démarrage des enseignements et apprentissages dès le premier jour de la rentrée des classes.
M. Faye s’exprimait dans le cadre d’une mission d’accompagnement et de suivi des structures déconcentrées de l’éducation, à savoir l’inspection d’académie et les inspections de l’éducation et de la formation (IEF). Lors d’une réunion au centre artisanal de Tambacounda, il a souligné la nécessité d’une implication des communautés.
‘’Si le démarrage des apprentissages doit se faire dès le premier jour, il faudra une implication de l’ensemble des communautés en termes de désherbage, de préparation des classes mais aussi de l’envoi des enfants en classe’’, a dit M. Faye, en marge de la rencontre.
Outre les parents d’élèves, les groupements de femmes, les associations sportives et culturelles (ASC), entre autres, doivent jouer leur partition dans l’initiative lancée par la COSYDEP et reprise à son compte par le ministère de l’Education, a-t-il fait valoir.
La rentrée coïncidant avec les travaux champêtres pour lesquels sont sollicités les élèves, il est nécessaire de sensibiliser les parents pour qu’ils libèrent leurs enfants, a-t-il estimé.
La redynamisation des structures d’implication communautaire était au menu des travaux lors de cette rencontre regroupant des inspecteurs de l’éducation, des membres de CGE et autres acteurs éducatifs.
On demande aux ASC de s’engager pour le désherbage, la réparation des tables-bancs, pour le démarrage des enseignements apprentissages dès le premier jour, a-t-il dit. Le tout peut être organisé de telle sorte que ‘’les femmes balaient, les hommes désherbent, les autres réparent la clôture de l’école’’, a-t-il indiqué.
La situation de la mise en place de comités de gestion d’écoles (CGE) et des unions de CGE (UCGE) a été aussi prise en compte par la mission.
L’inexistence d’UCGE dans beaucoup de communes, l’absence du suivi du fonctionnement des CGE et UCGE par les IEF a par ailleurs été déplorée.Retour ligne manuel
Si à Tambacounda la mise en place des CGE est de 100%, celle des UCGE est de 60,9%. Le dépôt de rapports et de bilans de ces CGE est aussi à un niveau ‘’assez faible’’, a-t-il dit dans une présentation.
Même s’il estime que l’implication des communautés n’est pas aussi faible que dans certaines régions, il a plaidé pour davantage d’implication de leur part, afin que la rentrée soit effective dès le premier jour.
Il a évoqué comme recommandations, la tenue de comités régionaux de développement (CRD), de comités départementaux de développement (CDD) et de comités locaux de développement (CLD) spéciaux, afin que les comités de pilotage travaillent à rendre fonctionnelles les structures scolaires ciblées dans chaque IEF.