La révocation de Ousmane Sonko de la Fonction publique s’est aussi invitée dans les interventions. Pour Mamadou Diouf de la Csa, «les centrales doivent prendre cette question à bras-le-corps en partant du principe que c’est un fonctionnaire qui a été dribblé dans ses droits de fonctionnaire». D’après lui, il faut partir du fait que c’est un travailleur et régler le problème en tant que tel. «L’utilisation que peuvent en faire les partis politiques c’est leur problème», a-t-il dit. Abondant dans le même sens, le Secrétaire général du Cusems, Abdoulaye Ndoye, soutient que «la radiation de Sonko est la preuve de la volonté de l’Etat de vouloir mettre au pas le mouvement syndical». «Quelqu’un m’a dit hier, qu’est-ce que vous comptez faire pour Sonko ? Je lui ai dit on ne se bat pas pour Sonko (…) Mais pour nous-mêmes parce que ce qui lui est arrivé peut arriver à tous les syndicalistes», a-t-il souligné. Pour les syndicalistes, cet acte posé par l’Etat est donc une menace du droit syndical.