New York (Etats-Unis) – Le chef de l’Etat, Macky Sall a appelé, mercredi à New York (Etats-Unis), à la mise en place de mécanismes de concertation et de partage des ressources en eau.
Ces instruments sont d’autant utiles que la question de l’eau, en plus d’être sanitaire et économique, est aussi une source de tensions et de conflits dans les régions du monde où elle devient rare, a soutenu le président sénégalais qui intervenait au débat du groupe de haut niveau ONU-Banque mondiale sur l’eau.
Ces échanges se tiennent en marge de la 71-e session annuelle de l’Assemblée générale des Nations unies ouverte, mardi, au siège new-yorkais de l’organisation universelle.
Comprenant cela, le Sénégal et ses pays voisins ont mis en place il y a plusieurs décennies l’Organisation pour la Mise en valeur du Fleuve Sénégal (OMVS) et l’Organisation pour la Mise en Valeur du Fleuve Gambie (OMVG), qui "constituent des modèles de coopération en matière de gestion concertée des ressources en eau", a souligné Macky Sall.
Selon le chef de l’Etat, "c’est dans le même esprit le Sénégal a initié en avril dernier un débat informel du Conseil de sécurité sur le thème Eau paix et sécurité".
La question de l’eau est d’autant plus vitale qu’"on estime que plus de 660 millions de personnes n’ont pas accès à l’eau potable et que le déficit en assainissement affecte plus de 2,4 milliards de personnes et provoque plus de 670 000 décès par an, en plus des pertes économiques considérables", a relevé le président Sall.
Macky Sall qui s’exprimait en présence du secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon et le président Jim Kim du groupe de la Banque mondiale a dit espérer que "ce débat de haut niveau suscitera un nouvel élan pour traduire nos engagements en actes".
TBF/PON