Approche et méthodologie de conduite d’une pépinière d’anacarde : Les acteurs nationaux élaborent un guide #aDakar

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Approche et méthodologie de conduite d’une pépinière d’anacarde : Les acteurs nationaux élaborent un guide

Publié le jeudi 22 septembre 2016 | Sud Quotidien

© Autre presse par DR
Un anacardier

Une quinzaine d’acteurs de la filière anacarde des régions de Kolda, Ziguinchor, Sédhiou et Fatick sont en atelier de mise à niveau et de capacitation des connaissances acquises sur les techniques de pépinière et de greffage de Anacardium occidentale de deux jours ouvert hier, mardi 20 septembre au Centre national de recherches forestières de l’Institut sénégalais de recherche agricole (Isra).

La filière anacarde est devenue une opportunité d’affaires pour bon nombre d’agriculteurs de l’Afrique de l’ouest. Dès lors, trouver une bonne technique culturale s’impose de droit. Fort de cela, un atelier de mise à niveau et de capacitation des connaissances acquises sur les techniques de pépinière et de greffage de Anacardium occidentale de deux jours s’est ouvert hier, mardi 20 septembre au Centre national de recherches forestières de l’Institut sénégalais de recherche agricole (Isra). Cet atelier d’échanges et de formulation méthodique de conduite de pépinière d’anacarde dans le cadre du projet «Renforcement de capacité des acteurs de la filière anacarde en Afrique de l’ouest Isra/Cnrf», réunit une quinzaine de participants venus des régions de Kolda, Ziguinchor, Sédhiou et Fatick.

Pendant ces deux jours, les acteurs s’épancheront sur entre autres: (concept et aménagement d’une pépinière forestière; production, élevage des plans et traitement phytosanitaire; greffage horticole de Anacardium occidentale) aux fins d’élaborer un guide pratique de la technique culturale. Ledit guide fera l’objet d’une large diffusion et de vulgarisation à l’ensemble des acteurs de la filière anacarde au Sénégal.
Térence Manga, pépiniériste à l’Isra soutient : «Etre pépiniériste n’est pas chose facile. Car, il faut d’énormes sacrifices. Une faut également une bonne approche culturale. La pépinière au niveau national se porte bien», a-t-il dit.

Quant à Souleye Badiane, coordinateur du projet Isra/Cnrf il dira : «La culture de l’anacarde au Sénégal est très faible et la qualité n’y est non plus. Conséquence : faible productivité, faute d’une meilleure technique de production de plan en pépinière, de plantation, d’entretien… pour permettre à la celle-ci (plante) de mieux se développer et répondre aux normes productivité. Et ceci permettrait également de faire une bonne sélection des variétés qui donnent les meilleures noix et les meilleures productions», a-t-il expliqué. Sont concernés par ce projet «le Burkina Faso, le Ghana, le Bénin et le Sénégal», a-t-il précisé. Une quinzaine de pépiniéristes poursuit-il «vont par un échange d’expériences élaboré un guide qui sera diffuser et vulgariser à l’ensemble des acteurs de la filière».