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Plaidoyer pour la vulgarisation au Sénégal des bacs micro jardins-poulaillers
Publié le lundi 10 mars 2014   |  Agence de Presse Africaine




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Le représentant résidant du Fonds des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) et le directeur sénégalais de l’Horticulture ont plaidé, lundi à Dakar, pour la vulgarisation des bacs micro jardins-poulaillers, estimant que cette technique avicole et maraîchère permet aux populations d’atteindre l’autosuffisance alimentaire.

''Cette technique n'est pas très compliquée. A la limite, n'importe qui sait faire cela. C'est assez simple. C'est une activité encore modeste. Ses résultats sont aujourd'hui suffisamment parlants au point qu'il faille la vulgariser au niveau national'', a notamment dit Dr Macoumba Diouf, directeur de l'Horticulture.

Il s'adressait à la presse en marge de la remise symbolique de bacs micro jardins-poulaillers par la FAO aux femmes productrices de légumes de Liberté 6, à Dakar.

Pour le directeur de l'Horticulture, l'Etat est interpellé pour faire de sorte que ces outils qui peuvent contribuer à l'atteinte de la sécurité alimentaire, puissent être accessibles à tous.

‘'Et pour ce faire, il faut que la dotation du BCI (budget consolidé d'investissements) annuel passe de 150 millions FCFA, ce qui pour nous ne représente pas grand-chose à ce stade, à un niveau beaucoup plus important pour accompagner plus de femmes vulnérables avec ces bacs. Il faut aussi une collaboration entre les ministères de l'Agriculture et celui de l'Elevage, mettre ces bacs à la disposition de toutes les femmes'', a dit Dr Macoumba Diouf.

Selon lui, il est nécessaire de travailler à ce que tous ceux qui le souhaitent, puissent avoir la possibilité ‘'d'approcher cette technique, la connaître, la vulgariser et l'applique''.

‘'Si on arrive à vulgariser cela, ce sera un très très beau projet qui peut à la fois permettre de répondre à ce problème d'insécurité alimentaire, mais aussi à la carence nutritionnelle. On a besoin d'une alimentation variée. Les végétaux apportent une certaine part de cette variété, mais il faut des protéines d'origine animale d'où l'importance de cette combinaison (micro jardinage-micro élevage)'', a dit pour sa part Vincent Martin, représentant de la FAO au Sénégal.

D'un coût de 30.000 F CFA l'unité, ces bacs lancés en 2011 par la direction de l'horticulture, présentent deux compartiments pouvant accueillir chacun 15 poussins, en plus de l'étage dédié au micro-jardinage.
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