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© Autre presse par DR
Maison de la culture Douta Seck |
Dakar va abriter d’aujourd’hui à samedi prochain, la 3ème édition du festival Ciné droit libre organisé par Semfilms et Studio Sankara. Autour du thème «Le droit de vivre, luttons contre l’extrémisme violent», des projections de film et autres activités sont au programme. Le concert prévu à la maison de la culture Douta Seck va fermer ce festival consacré aux droits humains et à la liberté d’expression.
L’édition précédente du festival Ciné droit libre s’est tenue l’année dernière à Bamako malgré les attentats et menaces d’attaques çà et là. Aujourd’hui, ce phénomène toujours d’actualité a attiré l’attention des organisateurs qui ont choisi comme thème : «Le droit de vivre, luttons contre l’extrémisme violent». Cette troisième édition de ce festival consacré aux droits humains et la liberté d’expression s’ouvre aujourd’hui à Dakar. Durant 96 heures, la capitale sénégalaise va abriter plusieurs activités. Ce soir, les amoureux du cinéma auront droit à une première projection au Sénégal du film «Hissène Habré: une tragédie tchadienne» de Mahamat Haroun Saleh.
A travers ce film de 80 minutes, le réalisateur tchadien va replonger le public de l’institut français sur les conditions des prisonniers dans les geôles de la Direction de la documentation et de la sécurité (Dds). Après projection, des débats sont prévus autour du film en présence du réalisateur, de Clément Abaifouta, président des victimes de Hissène Habré. D’autres films comme le «réveil de l’éléphant» de Souleymane Drabo seront aussi suivis pendant ce festival. Au total, 16 films seront projetés.
Un panel intitulé dialogue démocratique sur le thème du festival sera animé par le Professeur Bakary Samb. Il y aura aussi un atelier portant sur la musique contre la violence. Le tout sera clôturé en beauté par un concert samedi prochain à la maison de la culture Douta Seck. Les artistes attendus sont Awadi, Adé Bantu, Smokey, Cheikh Lô, Soum bill. Cette année, les organisateurs Semfilms et Studio Sankara ont choisi comme parrain de l’évènement Alioune Tine, le directeur du bureau régional d’Amnesty international pour l’Afrique de l’Ouest et du centre.
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