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© Autre presse par DR
programme national d’autosuffisance en riz (PNAR) |
La direction nationale des parcs nationaux et réserves a organisé pendant deux jours un atelier technique pour conjuguer développement de la riziculture, écotourisme et conservation des oiseaux d’eau.
La Direction des parcs nationaux a invité pendant deux jours, à Saint-Louis du Sénégal, des experts venus du monde entier pour réfléchir sur les voies et moyens à suivre pour arriver concilier le développement de la riziculture surtout dans la vallée du fleuve Sénégal et la préservation des oiseaux et autres espèces vivant dans les parcs et réserves.
De l’avis du colonel Souleye Ndiaye l’atelier a permis de réfléchir sur ce problème qui date de longtemps. En effet explique-t-il, avec la volonté de l’état d’atteindre l’autosuffisance en riz la présence de zones de riziculture implantée dans la région du fleuve depuis ces dernières années pour augmenter la production de riz doit-être concilié avec la présence des oiseaux dans les différents parcs et réserves qui y sont implantés, l’objectif étant d’arriver concilier le développement économique et social et la conservation de la biodiversité.
Pour arriver à cette fin, des experts venus du monde entier ont été invités à réfléchir pendant deux jours et à partager leur riche expérience sur la question avec des maires, représentants de producteurs et chasseurs amodiataires entre autres. La question a été posé d’ailleurs indique le commandant Ndiaye à la conférence des parties de Ramsar (convention des zones humides d’importance internationale), ce qui a permis de sensibiliser les décideurs et les convaincre à accompagner le processus. Le directeur national des parcs nationaux et réserve n’a pas manqué de souligner l’importance de cette rencontre dont les résultats permettront sans doute aux autorités de bénéficier d’un document de base qui leur permettra de mieux concilier la conservation des oiseaux et autres espèces vivant dans les zones humides et le développement à travers notamment la culture du riz. Cette rencontre vient d’ailleurs à son heure selon le directeur des parcs nationaux et réserve qui a attiré l’attention des acteurs les risques de voir la riziculture empiéter sur les terres réservées aux parcs et réserves avec la multiplication des aménagements dans des zones tampons.
Quant à l’adjoint du gouverneur de Saint-Louis chargé des affaires administratives Sahid Fall, il a souligné qu’il s’agira après cet atelier de mettre en cohérence les politiques économiques et celles relatives à la préservation de l’environnement, et de mettre en œuvre les paquets techniques et de bonnes pratiques. Il a aussi souligné que la région de Saint-Louis occupe une place de chaix dans l’atteinte des objectifs d’autosuffisance en riz et revêt une attention particulière dans la conservation de la biodiversité et des zones humides car abritant 40 forêts classées, 2 parcs nationaux, 3 réserves de faune, 4 réserves sylvo pastorales, 3 zones d’intérêt cynégétique et une aire marine protégée qui jouent un rôle important dans la biodiversité. M. Fall qui s’exprimait à la cérémonie d’ouverture de l’atelier a dit tout l’espoir que l’état de voir les experts et autres participants produire un document de base permettant d’atteindre les objectifs visés.
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