La ville de Dakar a été récemment distinguée par une étude de la Banque mondiale intitulée « Providing Water to Poor People in African Cities Effectively: Lessons from Utility Reforms » (« Fournir de l’eau efficacement aux plus démunis dans les villes africaines : retours d’expérience des réformes des acteurs du secteur »). La capitale sénégalaise est notamment classée 1ère pour l’efficacité de la gestion de son réseau.
L’étude, dirigée par Chris Heymans, expert senior pour l’eau et l’assainissement à la Banque mondiale, part du constat que l’accès à l’eau en Afrique s’est à peine amélioré depuis les années 90 à l’exception de quelques villes, notamment Dakar.
Le taux de couverture de la population sénégalaise en eau potable est passé de 80 % à 98,5 % entre 1996 et 2014. Ceci représente un triplement du nombre de clients, passé de quelque 241 000 à plus de 638 000 avec une qualité de service supérieure.
Le Sénégal est ainsi l’un des rares pays d’Afrique à avoir atteint les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) dans le secteur de l’eau.
L’étude s’attache à expliquer les raisons de ces succès qui résultent, selon elle, des actions courageuses entreprises de façon coordonnée et complémentaire par le Gouvernement du Sénégal, la société de patrimoine (SONES) et l’acteur privé qu’est la Sénégalaise des Eaux (SDE).