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Mitsuhiro Furusawa, Dg adjoint du FMI sur le PSE: "Un bon plan mais ..."
Publié le mardi 20 septembre 2016  |  Sud Quotidien
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© aDakar.com par MC
Le Gouverneur de la BCEAO, Tiémoko Meyliet KONÉ, reçoit en audience le Directeur Général Adjoint du FMI, Mitsuhiro FURUSAWA
Dakar, le 19 septembre 2016 - Le Directeur Général Adjoint du Fonds Monétaire International (FMI), Monsieur Mitsuhiro FURUSAWA, a été reçu en audience par le Gouverneur de la Banque Centrale des États de l`Afrique de l`Ouest (BCEAO), Monsieur Tiémoko Meyliet KONÉ. Les échanges ont porté sur l`évolution des économies de l`UEMOA et sur les relations entre la BCEAO et le FMI. Photo : M. Mitsuhiro FURUSAWA, Directeur Général Adjoint du FMI




Veiller constamment à la bonne coordination des orientations du Plan Sénégal Emergent (Pse) et redynamiser le secteur informel pour atteindre l’émergence à l’horizon 2035. Telles sont les conseils de Mitsuhiro Furusawa, Dg du Fmi, qui animait une conférence publique samedi dernier sur “Emploi des jeunes et émergence économique”, à Dakar.

Il y a eu autant de plan d’émergence économique qui ont porté, que ceux qui ont échoué lamentablement. Celui du Sénégal reste un bon plan, mais il faut constamment veiller à la bonne coordination de toutes les actions pour qu’à l’horizon 2035 les objectifs soient atteints, a clairement indiqué le directeur général adjoint du Fonds monétaire international (Fmi), Mitsuhiro Furusawa, qui animait une conférence publique sur “Emploi des jeunes et émergence économique”, samedi, à l’amphithéâtre du campus Iseg-Fsjp/Ucad (Fac droit), profitant d’une visite de travail à Dakar. Selon lui, «c’est possible d’y arriver, mais les enjeux, son succès (Pse) sont endogènes et exogènes. Par conséquent, il faut inlassablement y veiller».

Et pour y arriver, il faut redynamiser le secteur informel très porteur et qui a boosté la croissance de beaucoup de pays, en chef, les Etats-Unis. Pour preuve, dira-t-il «la fondation Bill Gates, et tant d’autres en Chine au Japon...». Il suffit de mettre en place un bon cadre de promotion des Petites et moyennes entreprises (Pme), en termes de visibilité, d’encadrement, et d’accompagnement financier (banque nationale de développement) pour transformer les Pme en industrielles. Car, c’est de ces industrielles que partira l’envol économique d’un pays. De cette façon, on aura en partie réglé la question de l’emploi et par conséquent booster la croissance. Mieux, travailler à une bonne adéquation entre la formation des jeunes et l’employabilité.

Dans le même ordre d’idées, le professeur Sankharé, représentant du ministre de l’enseignement supérieur d’assurer qu’une bonne coordination entre les institutions de formation professionnelles et universités publiques, est en place. Et ce cadre travaille à faire du Sénégal un hup de formation qualifiante dans les métiers d’avenir.

Dans la même veine, Mamadou Diop, président directeur général de l’Institut supérieur d’entrepreneurship et de gestion (Iseg) a estimé que l’emploi des jeunes est un véritable épiphénomène, un problème réel que nous rencontrons et auquel il faut trouver solutions. Et pour nous, la solution passe par une formation de qualité qui déboucherait inéluctablement sur un emploi ou tout au plus, à l’initiative entrepreneuriale, qui ferait de l’étudiant un chef d’entreprise (patron). Et d’ajouter: «C’est dans ce sens que nous avons mis en place un incubateur qui est en train de prendre 2000 étudiants dans des métiers comme la mini boulangerie villageoise à partir du gaz et d’autres secteurs de transformation de l’agroalimentaire pour montrer le chemin à nos étudiants qui doivent être demain des acteurs de développement». Avant de conclure: «L’Etat aussi doit mettre en place un environnement économique et social structuré favorable à l’entrepreneur pour atteindre l’émergence. Car, il faut que les jeunes diplômés mènent des activités génératrices de revenues».
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