Après le village de Mbadakhoune les semaines passées, l’organisation de protection des droits de l’enfant «Enda Jeunesse Action», en partenariat avec «Save Childrens», a poursuit, jeudi dernier, ses actions de sensibilisation dans la circonscription rurale de Dya.
Ce programme qui entre en droite ligne dans la stratégie nationale de protection de l’Enfance (Snpe), initiée par les autorités pour le retrait des enfants de la rue et la solution à divers problèmes liés à la sauvegarde des droits et intérêts des enfants, est une manière d’amener les communautés à s’intéresser aux risques que courent les enfants en situation de mobilité de leurs villages. Aussi de partager avec ces mêmes communautés les problèmes que vivent les enfants dans leurs environnements et amener en même temps les autorités des villages cibles à s’intéresser à des stratégies nouvelles pour le maintien et la fixation des enfants dans leurs lieux d’origine.
Dans le fond, il s’agit surtout pour ces partenaires, en synergie pour l’enfance, de forger des communautés capables de développer des stratégies faisant face à la maltraitance et une génération d’enfants qui sera en mesure d’assurer son autoprotection en termes de droits et risques.
Et pour mieux disposer d’une bonne intervention, ils envisagent d’avoir à côté d’eux des autorités soucieuses de développer des stratégies pertinentes de protection des enfants partout où ils se trouvent. Il faut cependant rappeler qu’en prélude de chaque ouverture des classes, cette traditionnelle campagne de sensibilisation et d’information est toujours ouverte par les partenaires au développement pour inciter davantage des parents aux droits à l’éducation.
Pour cette année, compte-tenu du nombre exorbitant d’enfants en situation d’errance dans les rues, la campagne est aussi élargie sur le besoin de repérer l’ensemble des villages pourvoyeurs de la région de Kaolack pour un retrait progressif de cette couche d’individus, la plus vulnérable de la société.