Les services publics chargés de la gestion des inondations ont entamé la mise en œuvre d’un nouveau projet conçu pour 920 mille personnes et dont l’ambition est de contribuer à la résolution de cette problématique dans plusieurs quartiers dans la banlieue dakaroise, a-t-on appris de source officielle, jeudi, à Dakar.
"Le projet vivre avec l’eau se veut une contribution à la résolution du problème d’inondation dans la zone urbaine et périurbaine de Dakar, à savoir les communes de Yeumbeul-sud, Djeddah Thiaroye-Kaw, Médina Gounass, Grand Yoff, Rufisque Ouest, Malika, Mbao et Thiaroye Gare", a expliqué Yatma Guèye, directeur de cabinet du ministre du Renouveau urbain, de l’Habitat et Cadre de vie.
Il s’exprimait lors d’un atelier de validation de la stratégie et des outils de recherche-action de la composante du nouveau projet relative aux inondations.
Ce projet est financé par la coopération britannique à travers le Building Resilience of adaptation to climate externes and disasters (BRACED). Il est conçu pour rendre les communautés plus résilientes aux inondations urbaines et périurbaines.
Selon le DC du ministre du Renouveau urbain, de l’Habitat et du Cadre de vie, le projet "vivre avec l’eau" va bénéficier à 920 mille personnes, à partir d’une "approche intégrée et participative combinant la construction d’infrastructures d’évacuation d’eau pluviales".
Il porte sur d’autres points relatifs au renforcement de capacités en matière de gestion des déchets et de maraîchage, à l’organisation et à la formation de la population et plus particulièrement les femmes pour une meilleure anticipation et gestion des inondations, a poursuivi Yatma Guèye.
La recherche constitue également un "volet important" du projet qui devrait permettre d’évaluer l’impact des activités liées à la résilience, à la santé et à des aspects socio-économiques.
De son côté, Abdoulaye Diagne, président du Consortium pour la recherche économique et sociale (CRES), partie prenante à la mise en œuvre de ce projet, a lui fait savoir que certaines des activités décrites avaient déjà démarré à Yeumbeul-nord.
"Si nous sommes ici aujourd’hui, c’est pour nous pencher sur la définition d’une stratégie de recherche-action et pour amender et valider les outils qui permettront de mener une enquête de référence dans les zones d’intervention du projet", a-t-il expliqué.
’’Cette étude préliminaire sera comparée aux données recueillies en milieu et fin de projet", afin de mesurer l’impact du projet sur le bien-être des populations, a poursuivi le président du CRES.
Il assure que le CRES "va mettre toute son expertise au profit de la recherche", en vue de "fournir des résultats rigoureux pouvant être utilisés pour les différents objectifs visés".