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Célébration de l’Eid El Kébir 2016 - Macky Sall à la Grande mosquée de Dakar: "Les résultats positifs doivent être la marque de notre gouvernance"
Publié le jeudi 15 septembre 2016  |  Sud Quotidien
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© aDakar.com par DF
La prière de l`Aïd El Kebir à la Grande Mosquée de Dakar
La grande prière de la Tabaski (Aïd El Kebir) de la Grande Mosquée de Dakar a été dirigée par l`Imam El Hadj Moussa Sambe. Plusieurs hautes personnalités de l`État, à leur tête le président Macky Sall, y ont effectué la prière rituelle.





Macky Sall a déclaré que le Sénégal est en bonne voie au vu de ses réalisations au plan économique, social culturel. Le Chef de l’Etat qui s’exprimait, à l’issue de prière de l’Aïd el Kébir effectuée, le lundi 12 septembre, à la Grande mosquée de Dakar, en a profité pour rappeler le sens de cette commémoration. Non sans appeler la communauté internationale à combattre avec lucidité le terrorisme et d’éviter tout amalgame.

Macky Sall a indiqué que le Sénégal est sur la bonne voie au vu des réalisations sur le plan social, économique, culturel. Le chef de l’Etat qui a effectué, le lundi 12 septembre, la prière de l’Aïd el Kébir ou Tabaski, à la Grande mosquée de Dakar, s’est réjoui des résultats positifs. «Nous devons nous réjouir de ce qui a déjà été fait sur tous les plans. Que ce soit sur le plan économique, social culturel, le Sénégal est sur la bonne voie. C’est la réalité. Je suis heureux d’avoir enregistré des résultats positifs qui doivent être la marque de notre gouvernance. Ils doivent être la marque de notre humilité et nous permet de se concentrer dans des performances beaucoup plus importantes. Tant que notre ambition d’émergence n’est pas atteinte, nous devrons poursuivre les mêmes efforts », a-t-il déclaré en marge de la prière dirigée par l’Imam Ratib de Dakar, El Hadji Alioune Samb

«Nous ne devons jamais oublier le sens de la Tabaski»

Le chef de l’Etat s’est également réjoui de la célébration à l’unission de la fête de Tabaski. « Nous avons la chance et la Baraka d’avoir ce matin une pluie qui est un symbole de paix. Et je voudrais en cette circonstance particulière, présenter mes vœux à l’ensemble des Sénégalais, prier pour la concorde et la paix nationale, également pour la prospérité de notre Nation. Nous avons suivi avec intérêt le sermon de l’imam ratib El Alioune Samb pour le sens de la journée de l’Aïd el Kabir», souligne-t-il avant d’insister sur le sens de cette fête qui commémore le sacrifice d’Ibrahim dans le but de magnifier sa dévotion et sa soumission à Dieu. Mais qui, selon lui, inclue également d’autres obligations. «Nous ne devons jamais oublier le sens de cette fête qui doit nous rappeler nos obligations, nos dévotions et qui ne doit pas être seulement une journée festive ou nous dépensons énormément de ressources. Cela fait partie de la fête dédiée à la famille, je pense que nous devons tirer les enseignements de la signification même de la Tabaski », dira le président de la République avant d’ajouter : «Il nous reste à prier et souhaiter prompt rétablissement aux malades qui sont dans les hôpitaux et également à ceux qui sont privés de liberté, de pouvoir la retrouver et toutes les personnes qui sont dans des difficultés». Le Président Macky Sall en a profité pour appeler à une prise de conscience face au terrorisme, le combattre en y apportant la riposte la appropriée.

Terrorisme : «il faut que l’on évite des amalgames»

«Concernant le terrorisme, nous avons vécu et nous vivons, hélas les menaces sur l’ensemble de la planète. Aucun pays n’est quasiment épargné. Cette conscience universelle doit nous amener à traiter la riposte de la façon la plus appropriée. Une riposte qui doit nous éloigner de la stigmatisation de communauté et qui doit permettre de comprendre que les premières victimes du terrorisme, ce sont d’abord les musulmans. Ils sont les dizaines de millions et les pays musulmans sont frappés au quotidien. L’occident est aussi, bien entendu, touché.», dira-t-il, avant d’inviter les pays à éviter tout amalgame dans cette lutte.

«Mais dans les réponses, il faut que l’on évite des amalgames. Ce n’est pas l’Islam qui est en jeu ; ce ne sont pas les pays musulmans qui sont en jeu. Ceux qui ont, par la philosophie de la terreur, décidé d’empêcher au monde de vivre tranquillement doivent être combattus avec lucidité et sérénité. Je voulais dire et demander au pays occidentaux que la réponse face au terrorisme ce n’est pas d’exacerber le choc des civilisations ou le choc des religions. Le débat est ailleurs. Il est dans la collaboration, dans la coopération, dans la coordination des actions. Nous devons développer des réflexes pour sauver des vies », conclu le chef de l’Etat.
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