Au lendemain de la célébration de l’Aïd-el-kébir, les rues de la capitale sénégalaise a une allure de dépotoir. Des tas de déchets jonchent les principales artères de la ville et de ses environs.
Sur certaines artères, on y découvre au lendemain de la fête de moutons, des déchets de bêtes sacrifiées et des ordures ménagères de tout type. Les rejets de provisions ayant servi aux victuailles de la veille, ont inondé certaines voies, charriés par les pluies intenses de ces dernières heures.
En tout cas, les témoins oculaires, parlent d’une défiguration de la capitale sénégalaise qui semble réaliser les mauvais souvenirs des embouteillages qui faisaient le lot quotidien de Dakar et de sa banlieue.
Il faut noter qu’avec près du quart de la population totale (23%) du Sénégal, sur une superficie représentant 0,3% du territoire sénégalais selon les derniers chiffres, la concentration continue de population semble peser sur Dakar dont certains résidents affirment qu’elle étouffe d’autant.
La capitale a été d’autant plus contrariée de se retrouver si sale et aussi défigurée.