A quelques jours de la fête de l’Aid El Adha ou Tabaski, les vendeurs de fourneaux, de couteaux et autres ustensiles domestiques arrivent tant bien que mal à écouler leurs produits, espérant réaliser de meilleures affaires avec le rush des derniers jours.
A Yeumbeul, un quartier populeux de la banlieue, Binetou Diop expose plusieurs produits sur son étal, sur la voie dénommée "Mbedd Fass". Des grillages, des fourneaux et des couteaux meublent la devanture de sa boutique.
Binetou Diop se frotte déjà les mains. Ses produits s’écoulent petit à petit et elle espère une affluence des clients dans les derniers jours précédant la Tabaski. Ce qui serait synonyme d’une augmentation de ses ventes.
Contrairement à elle, Awa Guèye, une autre commerçante installée à côté de la maison de la culture Douta Seck, n’est pas elle contente du rythme d’écoulement des produits qu’elle expose pour la Tabaski.
"Les marchandises s’écoulent mais lentement. Peut-être que les ventes connaîtront une hausse d’ici la Tabaski, mais, pour le moment, nous n’avons pas beaucoup de clients. A mon avis, ce fait est justifié par la cherté des moutons. Avant d’acheter des ustensiles, il faut d’abord penser à chercher un mouton", explique Awa Guèye.
Abondant dans le même sens, Ndiémé se dit un peu inquiète face au manque de clients. Pour elle, c’est la cherté des prix des moutons qui empêche les clients d’acheter les ustensiles.
A Rebeuss, les fours fabriqués par les menuisiers métalliques sont exposés à perte de vue. Pinceau à la main, Abou Diallo, un jeune menuisier, repeint un four artisanal, en confiant que les affaires marchent bien.
"Le four que je repeins est un four artisanal que je vends à 20.000 francs CFA", explique le soudeur métallique.