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Taxes municipales à Rufisque : Sococim et la mairie échangent des vertes et des pas mûres
Publié le samedi 10 septembre 2016  |  Le Quotidien
La
© Autre presse par DR
La mairie de RUFISQUE




Le maire de Rufisque, Daouda Niang, place la Sococim au premier rang des vecteurs plombant la bonne marche financière de l’institution municipale qu’il dirige. «La Sococim est l’entreprise qui pouvait permettre à Rufisque d’assumer son développement, mais malheureusement elle ne participe pas au développement de la ville», a fustigé le week-end passé l’édile de la vieille Cité qui espère «recouvrer 5 milliards» de la cimenterie avec «l’aboutissement de la revue du Code minier». «Les Blancs étaient plus généreux à l’endroit de la ville», raille à ce propos M. Niang, indexant particulièrement même Youga Sow, l’actuel directeur général, dont le magistère serait «le pire» de toute l’histoire de la Sococim. Premier directeur général noir de la cimenterie, M. Sow s’est prononcé mercredi sur les accusations de l’édile libéral.

Youga Sow apporte la réplique

La cérémonie de récompense des meilleurs élèves du département, avec comme acte fort l’enrôlement de trois nouveaux bacheliers bénéficiaires de bourse pour leur cursus universitaire, a viré en une mise au point claire du directeur général. «Par rapport à ces déclarations, je renvoie souvent à la chose suivante : la Sococim verse une patente de 1 milliard 350 millions de francs Cfa par an pour la mairie de la ville. Cette patente est estimée par les services de l’Etat sur une base qu’il ne nous appartient pas, à nous, d’apprécier. Et le plus important, c’est que cette patente aujourd’hui, elle n’est pas opposable à Sococim. De par notre convention et des avantages fiscaux dans le cadre des gros investissements que nous avons faits, cette patente nous est complètement exonérée», a répliqué Youga Sow. Malgré cette exonération, la Sococim continue de verser cette patente par esprit de «responsabilité sociétale et volonté de participer au développement de Rufisque», précise M. Sow. «Nous avons un devoir et une responsabilité, mais encore une fois qu’on ne nous fasse pas porter des responsabilités qui ne sont pas les nôtres», conclut le cimentier en chef, se refusant à «des polémiques inutiles». Financièrement, les clignotants sont au rouge à la mairie de la ville et d’après des sources bien informées, le payeur a adressé au maire une correspondance pour l’aviser de son impossibilité à prendre des engagements.
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