Société
La banlieue hantée par une éventuelle pénurie de moutons
Publié le jeudi 8 septembre 2016 | Agence de Presse Sénégalaise
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© aDakar.com par DF
Anta Sarr offre des moutons aux familles démunies La déléguée générale à la protection sociale et à la solidarité nationale, Anta Sarr a procédé, mardi à Dakar, au lancement de la distribution de moutons et des appuis financiers aux familles vulnérables à l`occasion de la Tabaski. |
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Les points de vente de la banlieue de Dakar ne sont pas encore bien approvisionnés en moutons à quelques jours de la célébration de l’Aïd-el-kébir ou Tabaski, d’où la hantise des vendeurs qui n’excluent pas une pénurie de moutons, a constaté un reporter de l’APS.
Les besoins en moutons du Sénégal sont estimés cette année à 750.000 têtes dont 260.000 pour la région de Dakar.
"Les moutons risquent bel et bien de manquer par rapport à la demande locale", a indiqué Alioune Fall, un vendeur de moutons trouvé au foirail Daouda Fall, au marché Sahm de Guédiawaye, dans la banlieue dakaroise.
Fall a soutenu qu’une "éventuelle pénurie" de moutons pourrait s’expliquer par l’attitude des clients qui, selon lui, préfèrent toujours attendre le dernier moment pour aller à la recherche du bélier à immoler pour perpétuer le geste d’Abraham à qui Dieu avait ordonné de sacrifier son enfant.
Il a estimé que cette situation créée par les clients au dernier moment "pourrait faire en sorte que la demande soit supérieure à l’offre".
Le vendeur a toutefois rassuré que l’intérieur du pays est bien approvisionné en moutons, soulignant que "les éleveurs préfèrent tâter le pouls du marché avant d’acheminer leurs bêtes à Dakar".
Modou Fall, un autre vendeur de moutons, installé au niveau de la Corniche de Guédiawaye, embouche la même trompette, estimant que les clients sont "les principaux responsables de la spéculation des prix" sur le marché local.
"Il ne faut pas attendre au dernier moment pour acheter le bélier. Les moutons ne sont pas chers. Ils sont à la portée de toutes les bourses", a-t-il lancé à l’endroit des clients.
Moussa Traoré, un client trouvé sur les lieux à la recherche d’un mouton à sacrifier n’est pas de cet avis.
Il a trouvé que les prix proposés par les vendeurs sont hors de portée de la bourse des clients, relevant une certaine "exagération" de leur part depuis de longues années sur le marché local.
De fait, il a appelé les autorités sénégalaises à "régulariser à court terme la vente du bétail pendant la fête de Tabaski pour soulager les couches vulnérables".
"Les moutons sont excessivement chers. On n’arrive pas à trouver la bonne formule avec nos moyens", a-t-il dit.
Moustapha Sarr, un autre client, a, de son côté, préféré attendre l’arrivée annoncée de camions de moutons en provenance de l’intérieur du pays pour acheter le mouton.

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