Trois (3) bateaux qui s’adonnaient à la pêche illégale ont été arraisonnés au Sénégal. La révélation est du Ministre de la pêche et de l’économie maritime, Oumar Gueye. Il s’exprimait hier, mardi 6 septembre lors de l’atelier de clôture du Prao-Sénégal. Avant de faire savoir qu’une amende de l’ordre de 1 milliard de francs Cfa a été infligée à ces bateaux pilleurs. «Il y a le fameux bateau qui avait fui et que nous avons localisé en Espagne. S’ils ne payent pas, ils risquent d’être inscrits sur la liste rouge et ils seront traqués partout dans le monde», prévient-il.
De son côté, Julio Ricardo Loayza, représentant la directrice des opérations de la Banque Mondiale au Sénégal incite le gouvernement à s’engager, à continuer de promouvoir la gestion communautaire de la pêche comme un outil efficace pour contrôler et gérer l’accès à la pêche artisanale et de réduire la pêche illégale dans les zones de cogestion riches en ressources.
«Les pêcheurs savent que cela fonctionne et sont prêts à l’adopter. Ngaparou, un village côtier sénégalais à 64 kilomètres au sud de Dakar, est un témoignage clair de l’impact positif de la cogestion sur les ressources marines et les conditions de vie des communautés. C’est un modèle qui intéresse aussi des pays voisins», soutient-il.
Cependant, pour une véritable émergence de la gestion communautaire de la pêche, il suggère une décentralisation accrue et une véritable délégation des pouvoirs aux communautés qui sont prêtes à les assumer.
Pour terminer, M. Loayza déclare que le groupe de la Banque Mondiale réaffirme sa volonté de continuer à travailler avec le gouvernement du Sénégal et avec toutes les parties prenantes pour parvenir à une utilisation durable des ressources marines.