Les athlètes africains impliqués dans le dopage sont victimes d’agents cupides, a dénoncé le président de la Confédération africaine d’athlétisme (CAA), Hamad Kalkaba Malboum
« Les athlètes africains n’ont pas le savoir-faire pour s’adonner au dopage. Ils sont sous l’influence d’agents, souvent européens, qui les poussent à s’adonner à cette pratique pour en tirer des gains », a-t-il fustigé, lundi à Dakar, au terme d’une réunion du Conseil de l’instance continentale.
«Dans cette situation, nous sommes plus victimes qu’acteurs », reprend M. Malboum. Et de poursuivre : «Il faut que nous fassions face à cette injustice que nous subissons.»
Pour autant, l’Afrique ne reste pas les bras croisés face à ce fléau.
De nombreux contrôles inopinés sont effectués en dehors des manifestations, sans compter les efforts déployés lors des compétitions, avise le patron de l’athlétisme africain, et aux Championnats d’Afrique de Durban, nous avons doublé le nombre de contrôles.
«Notre engagement contre le dopage est clair, mais nous avons besoins d’aide au niveau de l’expertise», conclut-il.