Le secrétariat exécutif du Parti africain pour la démocratie et le socialisme (And Jëf/PADS/A) conseille d’éviter de faire du futur Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT), un sénat bis.
‘’Pour le SE de ANDJEF/PADS/, compte tenu du rôle fondamental que le HCCT est amené à jouer, il ne doit pas être considéré comme un Sénat bis, mais comme un levier d’action pour le renforcement et la consolidation de la décentralisation’’, indique un communiqué de presse parvenu à l’APS.
L’élection des membres du Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT) aura lieu le dimanche 4 septembre. Pour ce scrutin, le collège électoral est composé des conseillers départementaux et des conseillers municipaux.
Le secrétariat de AJ/PADS/A exhorte le futur HCCT à veiller à ce que ‘’les transferts des compétences aillent de pair avec les ‘’transferts financiers correspondants’’. L’APS, AJ/PADS exhorte aussi à ‘’mettre fin à la querelle entre l’Etat et les collectivités locales.
Son secrétariat exécutif estime que cela ‘’suppose de trouver une nouvelle articulation entre politiques nationales et locales à travers un pacte de confiance et de développement entre l’Etat et les collectivités territoriales.
Selon cette instance d’AJ/PADS/A, ’’la mise en place du HCCT légitimé par le référendum du 26 février 2016, lui permettra de prendre en considération l’ensemble des territoires pour un développement harmonieux et durable du pays par une décentralisation équitable’’.
Il souligne qu’’’il s’agira également de faire de cette institution, un outil de travail susceptible de placer les collectivités territoriales au cœur de la solidarité par un système de mutualisation’’.
’’Cette mutualisation permettra de redistribuer une part des ressources d’une collectivité plus nantie à ses voisines plus défavorisées en vu d’éviter le creusement des fractures territoriales’’, note le communiqué.