Thiès: Livre sur le président de l’Aes : Sur les traces d’Alioune Badara Bèye #aDakar

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Thiès: Livre sur le président de l’Aes : Sur les traces d’Alioune Badara Bèye

Publié le vendredi 2 septembre 2016 | Le Quotidien

La salle de délibération de l’Hôtel de Ville de Thiès a abrité, ce mardi, la 2ème édition de la cérémonie de présentation et dédicace-vente de l’ouvrage intitulé : «Sur les traces d’Alioune Badara Bèye» publié par les éditions Maguilen. Un ouvrage d’entretien réalisé par Abdoulaye Fodé Ndione et Papa Ibnou Sarr et consacré au président de l’Association des écrivains du Sénégal (Aes), Alioune Badara Bèye.

Après la cérémonie de lancement à Dakar, organisée par les éditions Abis en collaboration avec Maguilen, la cité du Rail a abrité ce mardi la deuxième édition de présentation et dédicace-vente de l’ouvrage intitulé : Sur les traces d’Alioune Badara Bèye. Lequel ouvrage d’entretien a été réalisé par le poète et président de l’Union des écrivains d’Afrique, d’Asie et d’Amérique Latine, Abdoulaye Fodé Ndione et Papa Ibnou Sarr, poète et conseiller aux Affaires culturelles, et publié par les éditions Maguilen. Un ouvrage consacré à l’écrivain Alioune Badara Bèye, président de l’Association des écrivains du Sénégal (Aes), selon l’un des co-auteurs Abdoulaye Fodé Ndione. Ce dernier, qui revient sur la motivation de la publication de cet ouvrage, explique que le dramaturge Alioune Badara Bèye, «est un Monsieur que nous côtoyons depuis plusieurs années. Souvent nous l’entendons nous dire des choses qui ne se trouvent pas dans cet ouvrage. Alors l’idée de faire un ouvrage pareil nous est venue comme ça. Et nous nous sommes dit pourquoi ne pas faire un ouvrage question-réponse pour le pousser dans ses derniers retranchements. Et de donner ainsi aux Sénégalais ce qu’il nous donne hors ouvrage. C’est ça un peu l’idée et je crois que nous l’avons réussi parce que l’ouvrage est publié». Le vice-président de l’Aes, chargé des publications, de poursuivre pour témoigner : «Alioune Badara Bèye n’est plus à présenter, il est quelqu’un de très humble de par ses connaissances. Il a occupé pas mal de postes mais il est resté toujours le même. Il a énormément de valeurs et d’expériences et a beaucoup voyagé. Si vous parcourez l’ouvrage vous verrez que c’est un monsieur qui a fait presque le tour du monde, deux fois d’ailleurs, quand il était à la marine. Donc c’est quelqu’un qui a vécu et a essayé de le restituer à travers l’entretien.» Le poète et président de l’Union des écrivains d’Afrique, d’Asie et d’Amérique Latine, Abdoulaye Fodé Ndione, d’ajouter que l’ouvrage est «très consistant et il parle à tout le monde. C’est un livre d’expérience qu’il partage avec tout le monde. En tout cas nous les auteurs Papa Ibnou Sarr et moi sommes vraiment ravis d’avoir fait ce travail parce que ce n’était pas évident». Car, «quand vous posez des questions à un monsieur qui souvent ne veut pas se dévoiler vous le poussez et finalement il se lâche c’est quelque chose de formidable». Au-delà, le poète Ndione est revenu sur le recul de la lecture constaté au Sénégal. Et c’est pour regretter : «Nous faisons nos ouvrages, nous produisons et nous publions mais très peu d’ouvrages sont achetés parce que les Sénégalais n’achètent pas de livres, ils les empruntent. Pour eux, 20 à 40 personnes achètent pour ensuite les prêter. Ils sont dans une autre réalité de la lecture.» A son avis pour que le livre marche et que les éditeurs aient la force de produire, il faut que les gens achètent les livres. «Nous pensons que c’est un problème national il faut qu’on retourne à l’école. Il faut que certaines matières reviennent dans le cycle scolaire».

nfniang@lequotidien.sn

Révélation de Alioune Badara Bèye

«Senghor m’avait dit que Abdoulaye Makhtar Diop faisait partie de ses grands regrets…»

Ce mardi lors de la cérémonie de présentation et dédicace-vente de l’ouvrage intitulé : «Sur les traces d’Alioune Badara Bèye» publié par les éditions Maguilen, le Président de l’Association des écrivains du Sénégal, a rendu un vibrant hommage à l’invité d’honneur, «l’honorable vice-président de l’Assemblée nationale, son éminence El Hadji Abdoulaye Makhtar Diop, Grand Serigne de Dakar, Chef supérieur de la collectivité lébou, héritier légitime de l’illustre famille Diop, un nom prédestiné porteur de la culture lébou et détenteur d’une lignée de grands Serigne Ndakarou jamais interrompue ». Le scénariste de révéler : «Le président Senghor, un jour à Verson, m’avait dit que Abdoulaye Makhtar Diop faisait partie de ses grands regrets pour ne l’avoir pas utilisé très tôt, pour l’unique raison qu’il avait 28 ans. Il ajouta que Diop était l’un des meilleurs administrateurs que le Sénégal ait jamais connus.» Pour dire selon l’écrivain que «cet hommage venant de la part de cet être supérieur se justifie simplement car l’homme qui est en face de vous est le prototype de cadre total qui fait honneur à notre pays et à l’Afrique. Je profite de l’occasion pour lui exprimer une fois de plus toute ma gratitude et ma grande reconnaissance, pour m’avoir confié la commission culturelle de la collectivité lébou».