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Assane Dioma Ndiaye de la LSDH sur la radiation de Sonko: "Pour nous, c’est un acte politique"
Publié le jeudi 1 septembre 2016  |  Sud Quotidien
Ouverture
© aDakar.com par DF
Ouverture du procès de Hissène Habré
Dakar, le 20 Juillet 2015 - Le procès de l`ancien président tchadien Hissène Habré s`est ouvert, ce matin, à Dakar. L`ancien chef d`État réfugié au Sénégal depuis 1990 est jugé pour "crimes contre l’humanité, crimes de guerre et crimes de torture". Photo: Me Assane Dioma Ndiaye, avocat des parties civiles




Le président de la Ligue sénégalaise des droits de l’homme (Lsdh), Me Assane Dioma Ndiaye, fustige la sanction portée contre l’inspecteur des Impôts et domaines, Ousmane Sonko. Interpellé par la rédaction de Sud quotidien, le «droit de l’hommiste» a fait savoir que la radiation de M. Sonko par décret du chef de l’Etat, Macky Sall, n’est en réalité qu’un acte politique.

«En réalité il s’agit d’une radiation. Il a été nommé. Il était fonctionnaire. Quand vous êtes fonctionnaire, il n’y a que deux possibilités : soit vous êtes suspendu, soit vous êtes radié du corps auquel vous appartenez. Si vous n’accédez pas à la retraite, ça c’est un cheminement normal s’il s’agit d’un incident dans le cadre de votre parcours professionnel.

Si par mesure disciplinaire, il arrivait qu’on prenne une sanction en votre encontre et ce sont des sanctions qui peuvent aller du blâme à la suspension, puis à la radiation, c’est un processus graduel. Maintenant qu’on parle de radiation sans perdre des droits à la retraite, c’est possible. Mais en réalité, c’est un décret portant radiation. Ça, c’est clair. M. Sonko a été radié. Il ne peut exercer cette fonction.

En tout cas sauf décision contraire. Maintenant, pour nous la Ligue sénégalaise, ce qui s’est passé est un acte politique. Parce que ce n’est pas une mesure disciplinaire. Dans la mesure où, pour des sanctions disciplinaires contre une personne, il aurait fallu l’entendre. Or, M. Sonko n’a jamais été entendu par une commission de discipline. Même le prétexte qu’il ait apporté deux avocats ou plusieurs ne peut pas enrayer un droit fondamental qui est celui d’être entendu avant des sanctions. Peut être que le gouvernement va s’expliquer davantage. Mais, pour nous, c’est un acte politique».
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