Le Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (CODESRIA) organise du 28 au 29 septembre, à Bamako (Mali), une conférence sous forme de "dialogue politique", dont l’ambition est repérer "les formes de violences spectaculaires" comme le terrorisme, afin de promouvoir les mesures de sécurités durables correspondantes.
Cette annonce a été faite par le secrétaire exécutif du CODESRIA, Ebrima Sall, lundi, à Dakar, au cours d’une rencontre d’information sur cette conférence internationale axée sur le thème "Les régimes de sécurité en Afrique".
Dans un document remis à des journalistes, il est noté que "ce projet permettra d’identifier les formes de violences spectaculaires come le terrorisme au sein d’un ensemble de menaces plus larges pour la sécurité humaine et aidera à promouvoir les mesures de sécurités durables respectant le principe de la démocratie et la bonne gouvernance en Afrique".
Seront abordées au cours de cette rencontre, plusieurs sous-thématiques parmi lesquelles "les menaces de sécurité qui préoccupent les pays africains aujourd’hui" et "les mesures de sécurités que les communautés locales, les Etats, les organisations régionales ont mis en place".
Une soixantaine de participants sont attendus à cette conférence, indique la même source, citant des chercheurs, praticiens, des responsables d’organisations étatiques et non étatiques, d’ONG et d’organisations internationales.
Au terme de cette rencontre de deux jours, "un document politique" sera élaboré, qui permettra de "mettre en évidence les implications politiques du projet et une publication évaluée par les pairs qui servira comme document de référence sur les mesures de sécurité en Afrique".
Des activités de diffusion et de sensibilisation, notamment un atelier de dissémination d’une journée, sera tenu à Dakar afin d’assurer l’adoption des résultats du projet par les politiques.
Cette conférence du CODESRIA vise à atteindre ’’une meilleure compréhension des mesures de sécurité qui servira comme base solide pour l’élaboration et la mise en œuvre des politiques sur les questions de sécurité en Afrique établie", expliquent les organisateurs.
Les connaissances produites seront utilisées pour renforcer la politique publique dans la lutte contre les fléaux sécuritaires, précisent-ils, avant d’annoncer que des discussions plus larges sont menées sur les défis sécuritaires et les mesures utilisées pour les gérer, avec la participation des populations concernées.