Le ministère des sports s’est démarqué de toutes considérations politiciennes ou de manque de volonté à propos de la finalisation des travaux de réhabilitation et d’extension du stade Galandou Diouf de Rufisque. Le ministère des Sports a répondu au collectif des sportifs rufisquois qui a exigé, au cours d’une marche organisé dimanche l’achèvement des travaux et la réouverture du stade fermé depuis 2011. Le département des Sports a rappelé que c’est en raison de l’insuffisance du financement de base et de la lenteur des travaux que le département du sport s’est engagé à hauteur de 800 millions de FCfa pour la finalisation des travaux dans les meilleurs délais.
« Il n’y a donc pas de politique politicienne ni de promesses non tenues mais une volonté indéfectible et inébranlable de trouver les réponses appropriées à une situation préoccupante. Les dispositions sont en train d’être prises à tous les niveaux pour accélérer la finalisation des travaux», a répondu le ministère des Sports dans un communiqué parvenu hier, lundi 29 août. La même source souligne que « ce sont les autorités de la ville de Rufisque qui ont pris la décision d’engager les travaux de reconstruction du stade pour un financement initial de quatre cent soixante-neuf millions (469.000.000) de francs Cfa, assuré par la Banque mondiale et la Ville de Rufisque ».
La réhabilitation et l’extension du stade précise le communiquait entrait, dans le cadre du programme de renforcement et d’équipement des collectivités locales (Précol), un contrat de ville tripartite signé entre l’Agence de Développement Municipale (Adm) d’une part, et d’autre part la Ville de Rufisque et l’Agence d’exécution des travaux d’intérêts public (Agetip).
Les travaux ciblés, poursuit le ministère des sports, concernaient l’extension de la tribune existante, la construction d’une nouvelle tribune de huit cents (800) places et la réhabilitation du mur de clôture.
800 MILLIONS DE FCFA CONSENTIS POUR LES TRAVAUX SUPPLEMENTAIRE
Mais le département des Sports a tenu à rappeler que c’est en raison de l’insuffisance du financement de base et de la lenteur des travaux, et charges qui lui sont confiées que « le Ministre des Sports, monsieur Matar Ba s’est intéressé à ce programme et particulièrement aux conditions de finalisation des travaux dans les meilleurs délais afin de permettre à la jeunesse de Rufisque de jouir du droit à une pratique sportive correcte et structurée », indique-t-il.
C’est en janvier 2016, fait savoir la même source que le ministère a accepté de prendre en charge le coût des travaux supplémentaires estimé à 800 millions de FCfa après une visite de chantier au stade Ngalandou Diouf effectué en compagnie de toutes les parties prenantes du projet, y compris les maires des communes de Rufisque et les représentants des clubs civils et des Asc. Ces travaux concernent la réalisation d’un gazon synthétique, la réhabilitation de la grille de protection et la réhabilitation de l’éclairage sportif.
« Dans le souci strict de rendre fonctionnel et de mettre aux normes FIFA le stade Ngalandou Diouf, le Ministère a accepté de prendre en charge, à partir du Bci 2017, pour un coût estimatif de huit cent millions (800.000.000) de francs Cfa, les travaux complémentaires », informe le ministère des Sports qui souligne qu’« aujourd’hui, la proposition d’attribution du marché des travaux complémentaires est faite par l’Agetip et le dossier se trouve au niveau de la Direction centrale des marchés publics (Dcmp) pour avis. C’est donc par devoir et par conviction que les services du département des sports se sont autosaisis pour s’enquérir des conditions de blocage en vue de trouver des réponses opportunes et efficaces à cette situation », soutient le communiqué du ministère des sports.