Le Sénégal devrait pouvoir exporter du gaz "dans quatre ans", soutient le président directeur général de Kosmos Energy, Andrew Inglis, dont la société fait partie des structures à l’origine de découvertes de gisements de gaz sur le territoire sénégalais.
"Le Sénégal pays exportateur de gaz, c’est dans quatre ans", a-t-il dit dans des propos rapportés par le service de presse de la présidence de la République.
Après deux premières découvertes de gaz en mai 2015 puis en janvier 2016, à la frontière maritime du Sénégal et de la Mauritanie, le gouvernement sénégalais a annoncé en mai dernier la découverte, dans l’ouest du pays, de gisements de gaz naturel d’une capacité estimée à "140 milliards de mètres cubes".
Ces découvertes ont été faites par les sociétés Kosmos Energy, Timis Corporation et la Société des pétroles du Sénégal (PETROSEN).
Une troisième découverte de gaz naturel a été annoncée en mai dernier, au large de Cayar (région de Thiès), avec le puits dénommé Téranga-1, d’une profondeur totale de 4.485 mètres pour 1.800 mètres d’épaisseur d’eau.
Les gisements correspondants ont été découverts "à environ 65 kilomètres au nord-ouest de Dakar et à près de 100 kilomètres au sud de la précédente découverte de Gueumbeul".
L’exploitation de ces différents gisements devrait se traduire par "la création de plusieurs emplois", a indiqué le PDG de Kosmos Energy, sans plus de détails, au sortir d’une audience avec le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall.
La nouvelle situation du Sénégal devrait également se traduire par "la hausse de la croissance économique et l’approvisionnement correct du marché local avec une production optimale de gaz", a ajouté Andrew Inglis, sans davantage de précisions.