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Mbagnick Diop, chargé de communication des ICS: "Il y a eu un dysfonctionnement dans le système de pompage d’ammoniac"
Publié le jeudi 25 aout 2016  |  Sud Quotidien
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© Autre presse
Les industries chimiques du Sénégal, était l`un de fleuron de l`économie nationale




Interrogé par nos confrères de Sud Fm Sen radios, Mbagnick Diop, le chargé de communiqué des Industries chimiques du Sénégal (ICS) a expliqué qu’un dysfonctionnement dans le système de pompage d’ammoniac à partir du chimiquier, donc le bateau qui transporte l’ammoniac, est l’origine des fuites de gaz qui infestent le quotidien des populations riveraines de Petit Mbao.

LE POMPAGE DE L’AMMONIAC DEPUIS LE BATEAU EN DIRECTION DES SPECTRES DES ICS ARRETE

«S’agissant d’émanations d’ammoniac, je veux préciser qu’il y a eu un dysfonctionnement dans le système de pompage d’ammoniac à partir du chimiquier. Le chimiquier, c’est le bateau qui transporte l’ammoniac. Dès que ce dysfonctionnement a été localisé, nos techniciens ont pris soin d’arrêter le pompage de l’ammoniac depuis le bateau en direction de nos spectres. Depuis lors, la situation est maitrisée. Des techniciens travaillent avec leurs homologues du bateau pour pouvoir apporter une solution idoine et redémarrer, comme il se doit, le pompage de l’ammoniac et libérer le bateau. A l’heure où je veux parle (invité du journal parlé de12H de Sud Fm hier, mardi 23 août, ndlr), je vous dis, en toute honnêteté, excepté l’incident qui a eu lieu dans la nuit du vendredi au samedi derniers et peut-être même le samedi matin, il n’y a pas à proprement parlé depuis lors une quelconque nuisance concernant l’ammoniac».

LES EXCUSES ET ASSURANCES DES ICS AUX POPULATIONS

«Et, comme on l’avait dit, relativement à cet incident, les Industries chimiques du Sénégal, par la voix de son Directeur général, présente ses excuses aux populations pour cette perturbation qui a duré un certain temps. De ce point de vue là, nous donnons des assurances quant à l’avenir. Ce genre d’incidents n’arrive pas fréquemment».

EXPLICATION METEOROLOGIQUE

«D’un point de vue météorologique, nous sommes particulière où se produit un phénomène qu’on appelle le phénomène des vents tournants et rabattants. C’est-à-dire, à partir du mois de juin, vous avez l’orientation des vents qui pèse particulièrement du côté du village de Petit Mbao. Et, il se trouve que quand nos ateliers de fabrications d’engrais fonctionnent en plein régime, les vents orientent naturellement la fumée qui sort de la cheminée en direction de Petit Mbao. Ça, c’est indéniable, il peut y avoir, en fonction de l’activité des vents, une certaine incommodassions. Mais je vais vous rassurer vraiment sur le plan technologique. Depuis peu, nous travaillons à améliorer notre processus de fabrication. C’est un travail de longue haleine, la société se donne les moyens financiers et technologiques pour remédier à ces dysfonctionnements-là. Nous pouvons vous dire même, au niveau du village, que, hormis cette particulière de juin à septembre, les émanations de gaz en provenance de l’usine d’engrais ne sont pas ressenties. Et, parce qu’à la faveur des vents qui changent d’orientations, le village est préservé».

LE VOISINAGE DIFFICILE AVEC LES INDUSTRIES, UNE CONSEQUENCE DU PROBLEME DE PLANIFICATION DE L’HABITAT ET De l’URBANISATION

«Mais, dans tous les cas de figure, ce qu’il y a lieu de retenir, c’est que le voisinage avec les établissements industriels et naturellement difficile. Cela pose un problème de planification de l’habitat. Il y a un problème de mixité des établissements publics, industriels, économiques, l’habitat. Tout cela, c’est un problème d’urbanisation. Naturellement, quand vous posez des débats, les uns vous diront que le village est millénaire, mais il y a le problème du périmètre de sécurité. Depuis des années, il existait un périmètre de sécurité d’une distance d’un km et demi entre l’usine et le village. Mais à la faveur de l’urbanisation, à la faveur d’une démographie, des gens se sont permis de glisser sensiblement sur le périmètre de sécurité et en sont arrivés à bâtir des maisons jusque, pratiquement, au mur de l’usine. Cela pose aussi un problème de sécurité, de santé parce que plus on avance du côté de l’usine, plus on court les risques d’en recevoir aussi les effets qui ne sont pas du tout commodes. Mais, je vous assure vraiment au niveau des ICS, au plan technologique, les gens travaillent à mettre en place un processus de fabrication normé».
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