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© aDakar.com par DF
JO: Remise du drapeau national à l`équipe nationale du Sénégal Dakar, le 23 Juillet 2016 - Le président de la République a remis le drapeau national à l`équipe nationale du Sénégal devant participer aux JO. La délégation était conduite par le président du Comité national olympique sportif (CNOSS). |
Contrairement à 2012, la délégation olympique du Sénégal a été moins consistante en 2016. Les 38 ambassadeurs du Sénégal à Londres ont fait mieux que les 22 déplacés à Rio.
Aux Jeux olympiques (JO) de Rio 2016 comme à ceux de Londres (2012), le Sénégal a été représenté pratiquement dans les mêmes 8 disciplines. Sauf en football pour les Lions U23. Qualifiés à Londres, les espoirs sénégalais ont manqué le ticket pour Rio à l’issue de ‘’leur’’ CAN. Au Brésil, le Sénégal a néanmoins présenté une équipe féminine de basket, championne d’Afrique en titre. Mais comme à l’accoutumée, nos ambassadeurs sont revenus bredouille de leur concours olympique. Depuis la ‘petite’ lueur allumée par Amadou Dia Ba et sa médaille d’argent aux 400m haies à Séoul (1988), le podium fuit le Sénégal. Pour cette fois aussi, la ‘’règle’’ de l’échec a été bien respectée. Les résultats ont été plus catastrophiques, comparés à 2012.
Athlétisme : A Rio, Amy Sène (lancer du marteau) et Amadou Ndiaye (400 m haies) ont représenté le Sénégal dans leurs disciplines, en tant qu’invités. Comme en 2012, la première n'a pas réussi à se qualifier en finale. Son meilleur lancer à Rio (64,83 mètres) est en deçà de celui de Londres (65,49 mètres). Pour le jeune hurdler, il a été éliminé d’entrée à Rio pour sa première participation olympique. En 2012, le Sénégal avait présenté 6 représentants en athlétisme. Chez les hommes, Moussa Dembélé avait été éliminé en série du 110 mètres haies après avoir chuté sur la 8e haie. Mamadou Kassé Hanne, le néo naturalisé français, avait battu son record personnel du 400m haies en demi-finale, mais n’était pas qualifié en finale. Au saut en longueur, Ndiss Kaba Badji avait réalisé 7,66 m en qualification, mais n’était pas parvenu à se qualifier pour la finale. Chez les femmes, Ndèye Fatou Soumah était engagée sur deux épreuves. Sur 200 mètres, elle est éliminée en série (23s89), tandis qu'elle avait atteint les demi-finales du 400m. Quant à Amy Mbacké Thiam, elle n’était pas allée plus loin qu’en série du 400 mètres.
Lutte : Comme à Londres, 2 lutteurs ont combattu pour le Sénégal à Rio. Isabelle Sambou (-53 kg), finaliste malheureuse pour le bronze en 2012, a été sortie cette fois en demi-finale. Elle a perdu dans la course pour cette médaille, après son repêchage. Pour son compère et invité de la compétition Adama Diatta (-57 kg), il n’a pas fait mieux que Malal Ndiaye en 2012, éliminé en 1/8e de finale.
Natation : Là également, le Sénégal a présenté 2 nageurs comme en 2012. Awa Ly Ndiaye (F) et Abdou Khadre Mbaye Niane (H), tous dans la catégorie du 50m nage libre, à Rio. La jeune nageuse a été disqualifiée d’entrée, après avoir commis une faute technique, suite à un mouvement juste avant le coup d’envoi de la 4e série. Le second, pourtant vainqueur de sa série, a été éliminé dès le 1er tour avec un temps insuffisant de 23s66.
En 2012, Marème Faye n’avait pas réussi à intégrer le top 16 des temps des séries, bien qu’elle ait remporté la 1ère série au 100m nage libre, avec un chrono insuffisant. Malick Fall, lui aussi, avait été éliminé au 1er tour à Londres dans le 100m brasse, après un temps très moyen.
Basket : L’équipe féminine n’était pas présente à Londres. Là-bas, l’équipe olympique de football (absent de Rio) avait hissé le Sénégal en ¼ de finale. Leurs sœurs du basket ont récolté à Rio 5 défaites en autant de sorties. L’écart des scores sur certains matchs témoignait carrément de la différence de niveau entre nos adversaires : 121-56 contre les Etats-Unis ; 101-64 devant la Chine ; 58-68 face au Canada ; 97-43 devant l’Espagne et 88-95 contre la Serbie.
Judo : Hortance Diédhiou tire sa révérence des JO sans médaille. Sa performance de Londres a été meilleure que celle de Rio. En 2012, elle avait atteint le tableau des 8es de finale alors qu’en 2016, elle a été battue d’entrée. Une élimination qui n’a pas été du goût de cette athlète. Elle a jeté l’anathème de sa contre-performance sur les dirigeants du sport sénégalais. Ces derniers ont vite répliqué.
Taekwondo : En 2012, Bineta Diédhiou (-57 kg) s’était arrêtée en 1/8e de finale. Cette fois encore, à Rio, le seul représentant sénégalais, en l’occurrence Balla Dièye (-68 kg), a été éliminé à ce stade.
Canoë-Kayak : A Rio, Jean Pierre Bourhis, seul représentant sénégalais, a été éliminé à l’issue des préliminaires du slalom en canoë. Pour sa première participation aux JO, il a terminé à la 16e place de la première phase de la compétition, avec un temps de 110 secondes 94 centièmes. En 2012, son compatriote Ndiatté Guèye n’avait pas franchi les demi-finales de la course du 200 m sprint en individuel, après avoir terminé à la 6e place avec un temps de 50 secondes et 7 centièmes.
Escrime : Alexandre Bouzaid, seul sénégalais en lice pour le concours d’escrime à l’épée, a été éliminé d’entrée. A Rio-2016, l’escrimeur sénégalais prenait part à ses deuxièmes JO après Londres-2012 où il avait passé un tour avant de se faire sortir en huitièmes de finale.
Pour rappel, le financement de la délégation olympique du Sénégal est passé du simple au double à Rio. A Londres 2012, l’Etat avait injecté 400 millions F Cfa contre 800 millions pour les derniers JO tenus du 5 au 21 août au Brésil.
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