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8-Mars : la LSDH se souvient de Mame Bassine Niang
Publié le dimanche 9 mars 2014   |  Setal.net




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La Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH) évoque, à l’occasion de la Journée internationale de la femme, à célébrer samedi, le souvenir de la défunte avocate Mame Bassine Niang, "précurseur de tous les combats pour la promotion et la protection de la femme au Sénégal".

"A l’occasion de la Journée internationale des droits de la femme, la LSDH rend hommage à toutes les femmes icônes et pionnières des droits humains au Sénégal, plus singulièrement à feue Maître Mame Bassine Niang, première avocate du Sénégal et précurseur de tous les combats pour la promotion et la protection de la femme au Sénégal", écrit le président de cette organisation, Assane Dioma Ndiaye, dans un communiqué reçu à l’APS.

Docteur en droit, Mame Bassine Niang fut enseignante avant de s’inscrire au barreau de Dakar en 1975, devenant la première femme noire sénégalaise à accéder à la profession d’avocat.

Elle faisait aussi partie des membres fondateurs de l’Association des juristes sénégalaises (AJS) et a dirigé la Fédération internationale des femmes juristes.

Elle était membre fondatrice de l’Organisation nationale des droits de l’homme (ONDH) du Sénégal, en 1987, et vice-présidente de la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH).

Dans la décennie 2000-2010, Mame Bassine Niang assurait les fonctions de Haut commissaire aux droits de l’homme du Sénégal, un poste auquel l’avait nommée le président Abdoulaye Wade.

En 2005, elle était nominée par l’Académie de Stockholm (Suède) parmi les 1.000 femmes leaders du Nobel de la paix.

Mame Bassine Niang était titulaire d’une licence d’anglais et d’espagnol, des langues qu’elle a enseignées au début des années 1970 au lycée Van Vollenhoven de Dakar – l’actuel lycée Lamine Guèye.

Cette avocate vouait un culte à la liberté du citoyen. "On ne peut pas confisquer pendant longtemps la revendication d’une multitude, surtout lorsqu’elle est action et idée. On n’emprisonne pas une idée. Comme un idéal, elle s’apparente à la fumée et finit par s’échapper à travers les portes et les fenêtres", professait-elle dans un livre d’entretiens avec le journaliste camerounais Honoré de Sumo.



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