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© aDakar.com par DF
"Baux Maraîchers": Dakar tient sa nouvelle gare La nouvelle Gare de Dakar a été inaugurée ce lundi. Cette infrastructure devra permettre de moderniser davantage le transport et de permettre une plus grande mobilité des voyageurs. Construite sur un site de 12 hectares, la gare des "baux maraîchers" a coûté 7,5 milliards de fCFA. |
L’Association de financement des transports urbains (Aftu) demande pardon à l’Etat du Sénégal. Les membres de cette association souhaitent que les menaces consécutives à la grève observée mercredi dernier par certains chauffeurs ne soient pas exécutées. Ils promettent de ne plus aller en grève.
«L’erreur est humaine, on a été piégés, nous sollicitons la clémence de l’Etat». Ces mots de Mbaye Amar, vice-président de l’Association de financement du transport urbain (Aftu), résonnent comme les suppliques d’un condamné à mort. Après la grève observée mercredi dernier, l’Etat du Sénégal a menacé de sanctionner les transporteurs de cette association. La peur se fait sentir à travers les nombreuses interventions de ces transporteurs. Le vice-président de ladite association assure que «l’Aftu n’a pas le droit d’aller en grève puisque l’Etat est un membre de droit plus puissant que les membres associés, il nous loue les véhicules et peut à tout moment les retirer». Il ajoute : «Sur les véhicules qui coûtent 35 millions, on ne paie que 23 millions donc on ne peut pas tourner le dos à l’Etat, notre principal bailleur.» Concernant la grève de certains chauffeurs, M. Amar y voit une main extérieure : «Il y a des personnes qui sont membres de l’Aftu et d’autres qui ne le sont pas et qui ont associé le nom de l’association à la grève sans aucune autorisation.» Il éclaire encore l’opinion : «L’Aftu n’est pas un syndicat mais une association.» Thierno Souleymane Barry, coordinateur du projet Aftu, chante même les louanges de l’Etat pour obtenir sa clémence : «les transporteurs membres de l’Aftu ont bénéficié des meilleures conditions pour accéder à la propriété de leurs parcs minibus, grâce au constant appui de l’Etat du Sénégal à travers le programme du parc.» Il réitère son engagement à veiller à la bonne marche du secteur des transports. «En retour, l’Aftu et les transporteurs ne sauraient donc manquer de reconnaissance à l’Etat du Sénégal ni oublier sa mission d’assurer la mobilité de ses concitoyens dans la sécurité.» Etant conscient du ralentissement du trafic durant le premier jour de grève, Ndiogou Malick Guèye, porte-parole d’Aftu, exprime tous ses regrets : «Par ma voix, nous demandons pardon à tous les Sénégalais, certains d’entre nous ont été piégés et ça ne se reproduira plus.» C’est ça un rétropédalage !
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