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Éducation - Dénonçant le non-respect des accords signés avec l’Etat : Les inspecteurs en grève à partir de demain
Publié le mardi 23 aout 2016  |  Le Quotidien
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© aDakar.com par DF
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Le Syndicat des inspecteurs de l’éducation est remonté contre le Gouvernement qui n’a pas respecté ses engagements. En conférence de presse samedi dernier, les membres de ce syndicat ont annoncé un plan d’actions, qui va démarrer par un débrayage ce mardi, suivi d’une grève totale mercredi.

L’accalmie notée dans le secteur éducatif sera de courte durée. Si les syndicats d’enseignants ont pris des vacances, ce n’est pas le cas pour celui des inspecteurs de l’éducation. Après une réunion du Bureau exécutif national tenue samedi dernier, le syndicat, qui regroupe ces inspecteurs, a décidé d’aller en grève cette semaine, et ce, dès mardi, par un débrayage. Ces derniers exigent de l’Etat le payement des montants dus dans le cadre de la formation initiale et diplômante des enseignants dans les Centres régionaux de formation du personnel de l’éducation (Crfpe). Selon le Chargé des revendications de cette organisation, El Cantara Sarr, l’Etat est dans l’illégalité concernant les textes qui régissent ces Crfpe et la rémunération de ses formateurs. «Des inspecteurs sont affectés dans ces centres, compte tenu qu’ils n’ont pas pour vocation d’enseigner uniquement, ils tombent sur le décret 80 qui organise la vacation et qui stipule que quand nous formons des agents de la hiérarchie B, nous devons être rémunérés à 3500 F l’heure. Ce décret pris depuis 1980 n’est pas respecté parce que ces formateurs sont pris en charge à hauteur de 1900 F l’heure», a-t-il fait savoir. Poursuivant ses explications, M. Sarr souligne que sous prétexte d’avoir constaté «des irrégularités dans ce qu’il nomme des heures supplémentaires, l’Etat veut profiter de cette situation pour dire qu’il ne prendra plus en charge ces indemnités dues à ces formateurs». «Ils ont fini une formation diplômante depuis 2014 et 2015 et sont dans l’attente du règlement de cette prestation. L’Etat est dans le dilatoire et fait du marchandage en nous proposant 25% du montant. Nous appelons à un peu plus de sérieux parce que nous sommes dans un Etat organisé», a-t-il fustigé. Et M. Sarr de prévenir : «Nous avons commencé notre plan d’actions et nous continuerons tant que l’Etat ne prendra pas cette affaire au sérieux et tant qu’il ne s’inscrira pas dans la résolution de cette crise.» Outre ce point, le syndicat des inspecteurs de l’éducation dénonce aussi le non-respect des accords signés avec le Gouvernement de­puis un an. Selon le Chargé des revendications dudit syndicat, comme début de réalisation, il n’y a que «la mise à disposition d’une logistique au niveau des Ins­pec­tions de l’éducation et de la formation (Ief) et des Inspections académiques (Ia)». «Il n’y a aucune réalisation concernant la question des avancements des inspecteurs, des reclassements, des textes et le décret qui organise les Ia, Ief, que nous jugeons injustes par rapport à notre corps», a-t-il déclaré. De même, M. El Cantara Sarr précise que «la revendication statutaire concernant les salaires et indemnités a été renvoyée à l’étude sur le système de rémunération des agents de la fonction publique». De l’avis de M. Sarr, c’est encore un prétexte utilisé par l’Etat «pour faire du dilatoire et ne pas corriger les injustices notoires dans la prise en charge financière de ses agents». «Lors du forum de l’administration, le président de la République avait dit qu’il y a injustice et qu’il fallait niveler mais pas dans le sens du haut. Nous lui proposons de niveler par le milieu, faire en sorte que nous qui sommes lésés, ne soyons pas laissés en rade», a-t-il recommandé.
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