Les membres d’une douzaine d’associations de la commune de Tambacounda ont réitéré leur dénonciation de l’attitude d’un des leurs, qui avait profité en 2014 d’une visite d’échanges interculturels entre des jeunes belges et sénégalais, pour se fondre dans la nature, en tant que clandestin.
‘’Nous dénonçons avec la dernière énergie cet acte irresponsable ainsi que toutes les personnes qui de près ou de loin l’ont aidé dans cette tâche lâche’’, note une déclaration de l’ONG "La Voie", une des douze associations membres de ce programme. Elle a été lue lors d’un point de presse à la mairie de Tambacounda.
Dans le cadre de ces échanges inscrits dans la coopération décentralisée entre la commune belge de Sint-Niklaas et la commune de Tambacounda, un groupe de jeunes belges séjournait chaque année dans la ville de Tambacounda. Ses membres y participaient à des activités culturelles et de développement local.
Un groupe de jeunes Tambacounda se rendait, à leur tour, en Belgique pour s’imprégner de la culture de ce pays et prendre part à des activités spécifiques, notamment à travers un camp relais. En 2014, une délégation de cinq jeunes de Tambacounda dont deux garçons effectue le voyage en Belgique du 1-er au 15 août.
‘’Malheureusement, arrivé sur place, un des garçons du groupe (…) s’est enfui en France en émigration clandestine’’, raconte le communiqué. ‘’La première conséquence (de cet acte) est la non-participation des cinq jeunes au camp relais de 2015 en Belgique’’, poursuit la même source, qui ajoute qu’ ‘’un plan d’actions a été mis en place pour sensibiliser le garçon concerné, ainsi que sa famille, ses amis ainsi que les autorités administratives, les ambassades de l’UE et la Direction des passeports du Sénégal’’.
L’objectif est d’obtenir leur aide pour qu’une solution soit trouvée à cette situation. L’ONG souhaite que le garçon en question ‘’soit fiché par les différentes chancelleries occidentales et les services de l’Etat qui s’occupent de la délivrance des documents de voyage’’.
’’Cet acte est contraire aux idéaux défendus par la jeunesse et les participants à ce programme qui, depuis 2008, n’avaient pas enregistré une pareille situation’’, note le texte.