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Sénégal : lancement d’une étude sur les risques environnementaux et la faisabilité de l’observatoire du littoral

Publié le vendredi 19 aout 2016 | Agence de Presse Africaine

© aDakar.com par DF
Le président Macky Sall a visité le littoral
Dakar, le 4 Mai 2014- Le chef de l’Etat a annoncé dimanche la mise en place d’un groupe de travail qui fera un "état des lieux exhaustif" de l’occupation du littoral avant toute prise de décision. Cette visite, qui a démarré par la zone des Almadies, s’est achevée près de la zone de l’Hôtel Terrou-Bi et du site de la future Ambassade de Turquie dont la construction sur la corniche ouest fait polémique

Le ministère sénégalais de l’Environnement et du Développement durable (Medd), par le biais de la Direction de l’environnement et des établissements classés (Deec) lance une étude pour la Cartographie des risques environnementaux et celle de faisabilité de l'Observatoire National du Littoral, a affirmé vendredi à Dakar, Souleymane Diallo, Directeur de cabinet du Medd.

«Cette étude commanditée par le Medd à travers la Deec, est financée par l’Agence française de développement dans le cadre du Fonds d’études et de renforcement des capacités (Ferc)», a expliqué Souleymane Diallo au cours d’un atelier de lancement de l’étude.

Cette étude présentera également les opportunités de la mise en place d'un outil de production, de partage et de diffusion des données à travers un observatoire du littoral.

Selon M. Diallo, cette étude compte essentiellement trois composantes : la réalisation de la cartographie de l’érosion côtière et fluviatile pour aider à la planification, la gestion des risques et l’aménagement du littoral et des berges fluviatiles.

«La deuxième composante portera sur la réalisation d’une cartographie des pollutions et risques industriels le long du littoral et à l’intérieur des terres, pour mieux visualiser la nature et l’intensité de la pollution et des risques industriels et d’orienter les programmes de préservation de l’environnement», a poursuivi Souleymane Diallo.

Revenant sur la troisième composante, il a indiqué qu’elle portera sur la faisabilité pour la mise en place d’un observatoire national du littoral qui est un cadre adapté pour organiser tous les acteurs afin de leur offrir un environnement numérique de travail (information, diffusion et/ou acquisition de données).

«Cet observatoire, a-t-il dit, permettra également de collecter, archiver et diffuser toutes les données existantes et futures sur les composantes physiques, chimiques, biologiques et socio-économiques de la mer et du littoral. Il va promouvoir le développement des programmes de recherche pour connaître le fonctionnement passé et actuel du système Terre-Côte-Mer sénégalais afin de mieux modéliser son évolution future».