Le président du Groupe parlementaire Bennoo Bokk Yaakaar (BBY, majorité), le député Moustapha Diakhaté, s’engage dans le combat de l’Association des juristes sénégalaises (AJS) pour la modification du Code pénal, ‘’en vue d’harmoniser les dispositions de celui-ci avec les conventions internationales protégeant les droits des femmes’’.
Dans un communiqué parvenu samedi à l’APS, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la femme, le député Diakhaté estime qu’il faut ‘’de toute urgence’’, la ‘’pénalisation du mariage forcé et du mariage précoce, deux pratiques qui portent atteinte aux droits de la jeune fille à la vie, à la santé, à l’éducation et au bien-être’’.
Il préconise également la fixation de l’âge du consentement à l’acte sexuel à dix-huit ans, la et criminalisation des agressions sexuelles et de l’inceste,
Moustapha Diakhaté est également favorable à ‘’la dépénalisation de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) en vue de protéger le droit constitutionnel de la femme de décider de sa maternité et de bénéficier d’un avortement médicalisé conformément au protocole de Maputo’’.
Il préconise, dans son communiqué, ‘’l’abrogation de toutes les dispositions accordant le bénéfice de circonstances atténuantes à la suite de meurtre de la femme par son conjoint’’ et ‘’la dépénalisation du délit d’abandon du domicile conjugal par la femme’’.
Selon lui, ‘’avec ces réformes progressistes le Sénégal va assurer un avenir meilleur à ses femmes et filles en leur procurant un environnement social sans violence, ni discrimination’’.