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Blanchiment de capitaux : le second cycle d’évaluation mutuelle du Giaba nécessite 7,5 millions de dollars (DG)
Publié le mercredi 17 aout 2016  |  Agence de Presse Africaine
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© aDakar.com par DF
La zone CEDEAO est très vulnérable aux trafics de drogue, selon le DG du GIABA
Les pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sont très vulnérables aux trafics illicites et criminels de drogue, indiqué, mardi à Dakar, Adama Coulibaly, directeur général du Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent (GIABA). Photo: Adama Coulibaly, Directeur Général du GIABA




L’assistance technique prévue par le Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA) pour les Etats membres dans le cadre du second cycle d’évaluation mutuelle va coûter 7,5 millions de dollars, a déclaré mardi à Saly (Ouest), le colonel Adama Coulibaly, Directeur général du GIABA.

«Le coût global de l’assistance technique que le Giaba devra apporter à ses Etats membres dans le cadre du second cycle d’évaluation mutuelle par la mise en œuvre de son nouveau Plan Stratégique 2016-2020 est évalué à 7,5 millions de dollars en raison de 5OO mille dollars par pays», a affirmé le colonel Coulibaly.

Il s’exprimait à l’ouverture d’un forum de trois jours des parties prenantes sur les questions émergentes de lutte contre le blanchiment de capitaux de financement du terrorisme (LBC/FT) et les incidences pour les Etats membres du Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’argent en Afrique de l’ouest (GIABA).

Le second cycle d’évaluation mutuelle des Etats membres du GIABA démarre en septembre 2016 par le Ghana. Le premier cycle d’évaluation s’est déroulé entre 2007 et 2012.

S’agissant de la seconde évaluation, le Dg du GIABA a souligné que la plupart des Etats membres n’ont pas encore mis en place des structures requises ainsi que d’autres dispositions pour permettre d’obtenir une bonne performance dans leurs évaluations.

«Conformément à son mandat, il est attendu du Secrétariat du Giaba qu’il fournisse une assistance technique aux Etats membres afin de les préparer aux évaluations de manière adéquate au moment où la sphère d’action du Giaba enregistre des risques émergentes nécessitant une action urgente», a poursuivi le colonel Adama Coulibaly.

Ce faisant, il a lancé un appel solennel aux parties prenantes réunies au forum de Saly, à la mobilisation et à l’implication de tous pour le renforcement de leurs capacités d’intervention et d’action.


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