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Concours business academy 2016: L’Adepme cible 10.000 sénégalais

Publié le mardi 16 aout 2016 | Sud Quotidien

© aDakar.com par MC
Emploi des jeunes: Un salon pour que vive l`esprit d`entreprise
Dakar, la capitale du Sénégal a abrité un salon des jeunes entrepreneurs. Cette importante manifestation, organisée en prélude de la quinzaine de la Francophonie 2014, s`est tenue le vendredi 02 mai 2014, à la maison de la culture Douta Seck.

Le concours national de Business Academy est officiellement ouvert hier, vendredi 12 août, à Dakar. Pendant un mois, tous sénégalais, résident ou non, porteurs d’idées de projets ayant une tranche d’âge comprise entre 18 et 50 ans est appelé à participer audit concours. Ce, en postant en ligne son idée de projet.

Passer du copinage entrepreneurial à l’initiative personnelle et originale par l’innovation et la créativité pour ainsi solutionner, en partie, l’éternelle équation de l’emploi et, par ricochet, booster la croissance économique du pays est chose possible. Il suffit de promouvoir l’innovation et la créativité chez les entrepreneurs à même d’avoir un impact immédiat et durable sur les projets existant et à venir. Pour ce faire, l’Agence de développement et d’encadrement des Petites et moyennes entreprises (Adepme) a procédé hier, vendredi 12 août 2016, à Dakar, au lancement officiel d’un concours national de Business Academy qui se veut un levier pour accélérer la croissance inclusive et la créativité d’emplois.

Pendant un mois (du 12 août au 12 septembre) les Sénégalais porteurs d’idées, d’ici et d’ailleurs, sont invités à y participer en s’inscrivant en ligne sur les sites www.adepme.sn et www.businessacademy.sn. Sur un ciblage de 10.000 porteurs d’idées inscrits au terme de l’échéance, 700 présélectionnés auront droit à une formation de Business Academy et 150 lauréats primés chacun à maxima 25 millions de F Cfa. En lice, des sénégalais d’âges compris entre 18 et 50 ans, porteurs d’idées innovantes et créatives désirant y participer et n’ayant pas la possibilité technologique. Ils peuvent se rendre dans les Chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture respectives de leur circonscription administrative pour poster leur projet.

Tout est parti du constat qu’«il y a énormément de volonté de faire quelque chose chez les populations, mais aucune initiative personnelle innovante et inventive à même d’apporter de la valeur ajoutée à l’existant en terme d’opportunités d’affaires et de créativité dans des secteurs stratégiques (industrie, artisanat, commerce…) pour rendre compétitive l’économie nationale», a fait remarquer le directeur général de l’Adepme, Mabousso Thiam. Pour preuve, souligne-t-il, «aujourd’hui, partout dans les quartiers et à tous les 15, 30 mètres, on trouve des agences de transfert d’argent, comme ce fut le cas avec les télé-centres».

UNE GANRANTIE: «AUCUNE IDEE DE PROJET NE SERA VOLEE NI COPIEE…»

Et de persuader: «nous souhaitons toucher, par la communication, de potentiels entrepreneurs, identifier des milliers d’idées de projets, former des centaines de candidats en entreprenariat pour transformer leurs idées en entreprises rentables et enfin primer les meilleurs business plans. Une centaine de mentors et de parrains accompagneront les lauréats dans la concrétisation de leurs projets. Ce concours sera organisé chaque année pendant 4 ans». Toutefois, Mabousso Thiam a tenu à rassurer les porteurs d’idées que la plateforme web et l’observatoire pour la création d’entreprises sont crédibles. Par conséquent, «aucune idée de projet ne sera volée ni copiée par un quelconque conquérant. Chaque idée sera protégée et labélisée au nom du primé».

Présidant le lancement du concours Business Academy, Mountaga Sy, directeur général de l’Agence nationale pour la promotion de l'investissement et des grands travaux de l’Etat (Apix) a garanti au directeur général de l’Adepme que son «institution ne ménagera aucun effort pour soutenir l’initiative qui se veut prospective pour la compétitivité de l’économie nationale et la résorption de l’emploi». La Banque mondiale (Bm), le bailleur dudit projet, par le biais de son représentant, Laurent Olivier Corthay, s’est réjouit de l’engouement autour de l’innovation et de la créativité en faveur de la croissance inclusive et la création d’emplois.