Les jeunesses féminines exigent des sanctions contre les «déstabilisateurs»
Le Mouvement national des jeunesses féminines du Parti socialiste exige des sanctions contre les «déstabilisateurs». Une allusion au camp de Khalifa Sall.
«Nous pensons que le parti doit sévir contre certaines actions menées par des camarades encagoulés au service des tortionnaires qui ne veulent guère assumer leurs responsabilités.» C’est l’avis de la Secrétaire générale du Mouvement des jeunesses féminines du Parti socialiste (Mnjf). Face à la presse hier, à la Maison du parti, Yéya Diallo et ses camarades veulent que cessent les attaques contre la direction. «Un arbre qui se débarrasse de ses feuilles mortes devient plus beau», ironisent les Jeunesses féminines socialistes, qui réitèrent leur «engagement» à soutenir le Secrétaire général du Ps. «Le Mnjf restera un mouvement fort et uni sous la direction du président Ousmane Tanor Dieng, n’en déplaise aux théoriciens du dimanche ou aux charlatans politiques de mauvais augure. Les objectifs de déstabilisation du parti ne seront jamais atteints car les camarades socialistes et les vrais militants sont plus que jamais mobilisés derrière notre Secrétaire général», assurent-elles. Cette sortie est une allusion au camp de Khalifa Sall qui, de plus en plus, s’éloigne de la ligne du Ps. S’agissant de la coalition présidentielle, le Mnjf prône la «continuité» de l’aventure. «Nous réaffirmons notre engagement à rester et œuvrer pour le renforcement de Benno bokk yakaar pour fortifier notre partenariat afin que le Sénégal redevienne un Etat de droit avec des institutions fortes après les douze années de destruction et de bamboula du Sopi», plaide-t-on dans une déclaration. Pour ce qui est du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct), Yéya Diallo estime que Ousmane Tanor Dieng a «tous les atouts» pour être promu à la tête de cette institution.